P43: Apport de la HPLC-MS/MS dans le suivi addictologique des patients en sevrage alcoolique ou aux opiacés - 28/06/14
Résumé |
Introduction |
Depuis de nombreuses années nous effectuions un screening immuno-enzymatique pour nos patients bénéficiant d’un sevrage alcool ou opiacés. En 2013, l’acquisition d’une HPLC MS/MS Xevo TQD Waters nous a donné la possibilité d’élargir notre recherche aux autres stupéfiants mais aussi les médicaments psychoactifs. Le but de notre démarche est d’évaluer plus largement l’ensemble des addictions dont souffre un patient.
Methods |
Sur le second semestre 2013, 54 patients suivis en ambulatoire représentant 83 échantillons urinaires ont été criblé de manière ciblée sur 189 molécules (Stupéfiants, méthadone, buprénorphine, hypnotiques, neuroleptiques, antidepresseurs,…). Parallèlement 54 patients hospitalisés en addictologie entre le 1er novembre 2013 et le 25 février 2014 ont eu dans leur protocole de soin un criblage sanguin et urinaire en mode MRM et fullscan et une recherche de cannabis.
Résultats |
Dans la cohorte ambulatoire nous avons identifiés 12 fois un ou plusieurs stupéfiants supplémentaires par rapport à la prescription initiale (4 fois de la kétamine, 2 MDMA et 6 cocaïne). Nous avons identifiés 13 fois de manière précise l’opiacé utilisé (12 héroïne et 1 fois morphine seule) et enfin nous avons identifié 4 fois de l’atropine et ou un βbloquant probablement utilisé comme produit de coupe de la cocaïne retrouvée parallèlement. Enfin nous avons découvert 2 conduites addictives au Rivotril® non connues des prescripteurs.
Dans la cohorte hospitalière nous avons identifié pour 5 patients la prise d’un médicament ou stupéfiant non connu par l’équipe médicale (2 patients une benzodiazépine, 1 βbloquant, 1 naltrexone et 1 prise massive de cannabis). Pour 2 patients la prise de psychotropes était au-delà de la dose prescrite (bromazepam et hydroxyzine). Pour 1 patient nous avons pu déterminer son traitement psychotrope qui précédait son hospitalisation alors que son état neurologique ne nous permettait pas de l’interroger. Pour 1 patient l’analyse nous a permis de montrer qu’il avait arrêté son traitement.
Conclusion |
Cette analyse nous permet en addictologie d’aborder la prise de traitement qui peut être aléatoire chez ses patients et contrairement à ce que l’on peut croire au premier abord d’instaurer après un climat de confiance dans la relation patient médecin.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 26 - N° 2S
P. S48 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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