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VIH et transmission mère–enfant - 30/06/14

Doi : 10.1016/j.lpm.2014.02.015 
Pierre Frange 1, 2, 3, , Stéphane Blanche 2, 3, 4
1 AP–HP, hôpital Necker–Enfants-malades, laboratoire de microbiologie, 75015 Paris, France 
2 AP–HP, hôpital Necker–Enfants-malades, unité d’immunologie, hématologie et rhumatologie pédiatriques, 75015 Paris, France 
3 EA 3620, université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, 75006 Paris, France 
4 Institut IMAGINE, université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, 75006 Paris, France 

Pierre Frange, AP–HP, hôpital Necker–Enfants-malades, laboratoire de microbiologie, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris, France.

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Points essentiels

En 2012, 3,3 millions d’enfants étaient infectés par le VIH-1 dans le monde, dont 1500 environ en France.

La transmission mère–enfant du VIH-1 est actuellement inférieure à 1 % dans les pays industrialisés, grâce à l’administration d’une multithérapie antirétrovirale précoce pendant la grossesse et d’une prophylaxie antirétrovirale aux nouveau-nés, ainsi que d’un recours systématique à l’allaitement artificiel.

Les rares cas résiduels de transmission mère–enfant du VIH-1 survenant en France sont liés à des carences dans le suivi des femmes enceintes (dépistage du VIH non réalisé, suivi médical spécialisé instauré tardivement ou en rupture, survenue d’une primo-infection non diagnostiquée pendant la grossesse ou l’allaitement…) et non à un échec du traitement antirétroviral à proprement parler.

Le dépistage de l’infection à VIH chez le nourrisson repose sur la surveillance systématique de la PCR ADN et/ou ARN VIH, réalisée à la naissance puis à 1, 3 et 6mois ; la sérologie ne peut être interprétée à cet âge compte tenu de la persistance d’anticorps maternels transmis jusqu’à 15–18mois de vie.

En 2012, plus de 500 000 femmes ont reçu des antirétroviraux dans le monde, rendant cruciale l’évaluation de la tolérance fœtale et néonatale des antirétroviraux. Le profil génotoxique de la zidovudine, et plus généralement celui des analogues nucléosidiques de la transcriptase inverse, pour l’ADN mitochondrial et/ou nucléaire, est certainement le principal questionnement concernant les effets potentiels à long terme chez l’enfant.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Key points

Globally, an estimated 3.3 million children were living with HIV in 2012 (around 1500 in France)

In developed countries, the risk of mother-to-child transmission (MTCT) of HIV-1 has been reduced to less than 1 %, thanks to the large diffusion of antiretroviral drugs given in pregnant women and in HIV-exposed children.

The rare cases of HIV-1 MTCT are due to missed opportunities of HIV diagnosis in pregnant women or to late prescription of antiretroviral therapy during pregnancy.

Neonatal screening for HIV in exposed newborns is based on repeated HIV RNA and/or DNA PCR, performed at 1–3days, 1, 3 and 6months of age.

Even if the health of HIV-exposed children is not a concern in the vast majority of cases, future challenges will imply to study the potential long-term toxicity of ART because of the description of several biological, clinical and imaging alerts.

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Vol 43 - N° 6P1

P. 691-697 - juin 2014 Retour au numéro
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