The main objectives of this study were to estimate, among young French women joining the french army, 1°) their protective immunity against rubella, 2°) the origin of this immunity (immunization or infection), 3°) the rubella vaccine coverage and 4°) the knowledge of these subjects on the disease and its methods of prevention.

The study was conducted between December 1^st 2006 and April 30^th 2007 among 234 military women born 1976 to 1987. The results of rubella serology were obtained either in the medical files or after prescription of a serology. The dates of vaccination were collected on the military medical files and on the personal health records. A questionnaire was used to estimate the knowledge of these women on rubella.

234 women were included in our study. Results of serology were availaible for 224 of them. The serologic susceptibility to rubella virus was 6.7%. The mean age at the time of the serological investigation was 21.9 years. The vaccinal history was able to be collected for 45% of the immune women and 7 of the 15 non-immune women. Among the immune women, 74% had an antecedent of vaccination against rubella. The rate of rubella vaccine coverage was estimated at 70.5%. The proportion of the non-vaccinated immune women decreased during time, for the benefit of the vaccinated immune women. The knowledge on rubella disease did not differ according to the maternal status of the women. Near a quarter of them ignored the disastrous consequences for he foetus.

This study shows a high seroprevalence of about 93% while the rubella vaccine coverage is estimated at 70.5%, letting suppose the persistence of the wild virus. The prevention campaigns and the efforts begun to vaccine all the non-immune women of childbearing age must be pursued.

Les objectifs principaux de cette étude étaient d’évaluer lors de l’entrée dans la vie militaire 1°) l’immunité protectrice de jeunes femmes françaises vis-à-vis de la rubéole, 2°) l’origine de cette immunité (vaccinale ou infectieuse), 3°) la couverture vaccinale et 4°) la connaissance de ces jeunes femmes sur la maladie et ses méthodes de prévention.

L’étude a été réalisée entre le 1^er décembre 2006 et le 30 avril 2007 auprès de 234 femmes militaires nées entre 1976 et 1987. Les résultats de sérologie de la rubéole ont été obtenus soit dans les dossiers médicaux soit après prescription d’une sérologie. Les dates de vaccination ont été recueillies sur les dossiers médicaux militaires et les carnets de santé ou de vaccination. Un questionnaire à réponses fermées a été utilisé pour évaluer les connaissances des femmes sur la rubéole.

Au total 234 femmes ont été incluses dans l’étude. Des résultats de sérologie étaient disponibles pour 224 d’entre elles. L’âge moyen lors de la réalisation de la sérologie était de 21,9 ans. Quinze femmes (6,7 %) n’étaient pas immunisées. L’histoire vaccinale a pu être recueillie pour 45 % des femmes immunisées et 7 des 15 femmes non immunisées. Parmi les femmes immunisées, 74 % avaient un antécédent de vaccination contre la rubéole. Le taux de couverture vaccinale était estimé à 70,5 %. La proportion des femmes immunisées non vaccinées diminuait au profit des femmes immunisées vaccinées. Les connaissances sur la rubéole ne différaient pas suivant le statut maternel des femmes. Près d’un quart d’entre elles ignoraient les risques pour le fœtus.

La séroprévalence supérieure de 20 % à la couverture vaccinale traduit la persistance d’une circulation du virus sauvage. Les messages de prévention auprès du public et les efforts entrepris pour mettre en œuvre une vaccination de rattrapage de toutes les femmes en âge de procréer non immunisées doivent être poursuivis.