Quel est le devenir des patients ayant souffert de syndrome de détresse respiratoire aigu de l’adulte ? - 03/07/14
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Points essentiels |
Le syndrome de détresse respiratoire aigu de l’adulte (SDRA) est une maladie fréquente dont la mortalité a considérablement diminué ces dernières années. Le devenir à long terme des patients ayant survécu à un SDRA est maintenant l’objet de nombreux travaux et devra, à l’avenir, être pris en compte dans l’évaluation de nouvelles modalités thérapeutiques.
Les séquelles respiratoires constatées à long terme sont minimes et modérément invalidantes. Une dégradation secondaire de la fonction respiratoire ne fait pas partie de l’histoire naturelle du SDRA et doit faire évoquer d’autres diagnostics.
Les différents travaux réalisés retrouvent une diminution nette de la qualité de vie après un SDRA (par rapport à la population générale), essentiellement en rapport avec d’une part un déficit neuromusculaire dans le cadre des neuromyopathies de réanimation et d’autre part une atteinte neuropsychologique associant des troubles cognitifs et des symptômes de stress posttraumatique.
Ces symptômes n’ont rien de spécifique au SDRA. Ils sont retrouvés à des degrés variables chez les patients ayant survécu à un séjour en réanimation.
Les modalités de leur prise en charge restent à déterminer. Les services de réanimation doivent maintenant s’efforcer d’abord de prévenir la survenue de ces troubles en limitant au mieux les thérapeutiques à risque, puis de les identifier avant la sortie du patient afin de préparer au mieux la suite de la prise en charge. Les patients atteints de SDRA ne constituent qu’un sous-groupe de gravité plus importante parmi l’ensemble des patients de réanimation.
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Acute respiratory distress syndrome in adults (ARDS) is a relatively frequent disease, the mortality of which has diminished considerably in recent years. The long-term outcome of patients who have survived ARDS has been studied extensively and should in the future be taken into account in assessing new treatment modalities.
The long-term respiratory sequelae are generally minimal and moderately disabling. Secondary deterioration of respiratory function is not part of the natural history of ARDS and should suggest other diagnoses.
The various studies find a clear diminution in quality of life after ARDS (compared with the general population), essentially related to neuromuscular deficiencies associated with the neuromyopathies of resuscitation or to neuropsychological damage combining cognitive disorders and symptoms of posttraumatic stress.
These symptoms are not at all specific to ARDS. They are found in varying degrees in patients who have survived intensive care or resuscitation.
Appropriate management for these symptoms remains to be determined. Critical care units must now work at preventing the onset of these disorders, by limiting the treatments at risk when possible and by identifying these disorders before discharge to prepare for optimal subsequent management. Patients with ARDS are only a subgroup of more severe illness among all patients in critical care departments.
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Vol 37 - N° 12
P. 1803-1808 - décembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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