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Comment sélectionner aujourd’hui le meilleur embryon à transférer ? - 05/07/14

Doi : 10.1016/j.gyobfe.2014.05.006 
L. Alter a, , F. Boitrelle a, C. Sifer b
a Service d’histologie embryologie, biologie de la reproduction, cytogénétique et génétique médicale, CHI Poissy/Saint-Germain-en-Laye, 10, rue du Champ-Gaillard, 78303 Poissy cedex, France 
b Service de biologie de la reproduction, CHU Jean-Verdier, AP–HP, avenue du 14-Juillet, 93143 Bondy, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Le transfert sélectif d’un seul embryon (eSET) permet d’éliminer presque totalement les grossesses doubles sans pour autant compromettre les taux de naissance mais cette pratique impose de savoir sélectionner le meilleur embryon pour le transfert. La morphologie embryonnaire est un paramètre capital et reste aujourd’hui le critère le plus pertinent dans le choix de l’embryon à transférer. L’introduction de l’imagerie time-lapse, qui permet un suivi continu du développement embryonnaire, fournit de nouveaux critères prédictifs du potentiel d’implantation de l’embryon mais l’apport réel de ce système, notamment le rapport bénéfice/coût, n’est à ce jour pas clairement démontré. Dans ce contexte de meilleure sélection embryonnaire, la culture prolongée (CP) jusqu’au stade blastocyste est une pratique incontournable, mais il semble judicieux de la réserver à une population de bon pronostic. Par ailleurs, aucun bénéfice n’est apporté par la pratique du « Preimplantation Genetic Screening » (PGS), analyse du fond chromosomique des embryons par hybridation in situ fluorescente (FISH) à j3. Un « nouveau » PGS est aujourd’hui pratiqué et consiste en une analyse globale du génome au stade blastocyste sur cellules trophoblastiques. Si cette pratique semble améliorer les taux d’implantation, son application en routine ne sera justifiée que si les études randomisées actuellement en cours valident son intérêt clinique. Enfin, il est probable qu’à l’avenir l’évaluation de la qualité embryonnaire intégrera des critères métaboliques fournis par les techniques dites « omics ». Ces nouvelles approches pourraient permettre de disposer de biomarqueurs fiables prédictifs de la qualité embryonnaire voire de grossesses.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Multiple pregnancies stand as the most common adverse outcome of assisted reproduction technologies (ART) and the dangers associated with those pregnancies have been reduced by doing elective single embryo transfers (e-SET). Many studies have shown that e-SET is compatible with a continuously high pregnancy rate per embryo transfer. Yet, it still becomes necessary to improve the selection process in order to define the quality of individual embryos – so that the ones we choose for transfer are more likely to implant. First, analysis of embryo morphology has greatly helped in this identification and remains the most relevant criterion for choosing the embryo. The introduction of time-lapse imaging provides new criteria predictive of implantation potential, but the real contribution of this system – including the benefit/cost ratio – seems to be not yet properly established. In this context, extended culture until blastocyst stage is an essential practice but it appears wise to keep it for a population showing a good prognosis. Then, the failure of aneuploid embryos to implant properly led to achieve preimplantation genetic screening (PGS) in order to increase pregnancy and delivery rates after ART. However, PGS by fluorescence in situ hybridization (FISH) at day 3 is a useless process – and may even be harmful. Another solution involves using comparative genomic hybridisation (CGH) and moving to blastocyst biopsy. Finally, it is envisaged that morphology will also be significantly aided by non-invasive analysis of biomarkers in the culture media that give a better reflection of whole-embryo physiology and function.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Fécondation in vitro, Morphologie embryonnaire, ESET, Cinétique, Time-lapse, Diagnostic pré-implantatoire, Omics

Keywords : In vitro fertilization, Embryo morphology, eSET, Kinetic, Time-lapse, Preimplantation genetic diagnosis, Omics


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Vol 42 - N° 7-8

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