Prévalence et facteurs de risque de transmission des hépatites virales B et C chez les couples mariés en 2008 dans la wilaya d’Alger - 07/08/14
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Résumé |
Introduction |
L’Algérie est classée comme pays de moyenne endémicité avec un taux de prévalence de l’hépatite B qui varie entre 2 et 8 %. Notre étude a pour objectif d’identifier la prévalence de l’hépatite B et la prévalence de l’hépatite C ainsi que les facteurs de risques de transmission chez les couples qui ont décidé de se marier dans la wilaya d’Alger durant l’année 2008. Parmi les virus des hépatites, nous avons choisi de nous intéresser uniquement aux hépatites virales B et C, qui ont en commun les mêmes facteurs de risque de transmission et la propension à entraîner des infections persistantes, responsables d’hépatites chroniques évoluant vers la cirrhose et le cancer primitif du foie.
Matériels et méthodes |
Il s’agit d’une étude descriptive, transversale de type prospectif, qui a porté sur un échantillon de 2984 personnes qui avaient l’intention de se marier dans la wilaya d’Alger durant l’année 2008. Sur la base de deux éléments, le nombre de mariages par commune et par mois, un échantillon représentatif a été établi par allocation proportionnelle.
Résultats |
Un prélèvement avec recherche systématique d’une séropositivité aux hépatites B et C a permis de dépister 16 personnes. La proportion des couples présentant une séropositivité aux virus des deux hépatites est de 0,5 %. La prévalence de l’hépatite B dépistée est de 0,2 % et la prévalence de l’hépatite C de 0,3 %. Parmi l’ensemble des facteurs de risque recherchés, les soins dentaires représentent 88,5 %, le piercing 50,8 % et la hijama 19,5 %.
Discussion |
Notre étude a concerné une population jeune censée être en bonne santé et chez laquelle on ne devrait pas trouver, a priori, une sérologie positive au VHB ou au VHC, ce qui explique les chiffres peu élevés de prévalence de l’hépatite B et de l’hépatite C. Ces données ne concernent que la wilaya d’Alger soit le dixième de la population algérienne et pour un groupe de population bien déterminée. Il n’est pas permis d’extrapoler ces résultats au reste de la population. Des études similaires doivent être entreprises dans les autres régions du pays où semblent dominer des comportements à risques de transmission du VHB et du VHC.
Conclusion |
L’opportunité instituée par la législation actuelle devrait être saisie juste avant la nuptialité. La consultation prénuptiale doit être institutionnalisée. Le dépistage des infections par le virus de l’hépatite B et par le virus de l’hépatite C ainsi que celui des IST doivent impérativement faire partie du bilan prénuptial. Les textes actuels doivent être amendés et complétés. La vaccination contre l’hépatite B doit être fortement recommandée avant le mariage.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Dépistage hépatite B, Dépistage hépatite C, Prévalence, Facteurs de risque, Soins dentaires, Hijama, Piercing, Tatouage, Prévention, Vaccination hépatite B, Certificat prénuptial
Plan
Vol 62 - N° S5
P. S176-S177 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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