Les contacts d’un patient hospitalisé sont facteurs de risque de colonisation par S. aureus - 07/08/14
Résumé |
Introduction |
Avec la miniaturisation des capteurs électroniques, il est possible d’enregistrer les réseaux de contacts avec une résolution sans précédent. Ces données pourraient aider à caractériser les facteurs de risque de colonisation par Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) dans les hôpitaux.
Méthodes |
Durant quatre mois, nous avons enregistré les contacts de 590 personnes, patients et personnels de santé, dans un hôpital de soins de suite et de réadaptation. Simultanément, le portage de S. aureus était déterminé par un écouvillonnage nasal hebdomadaire. Nous avons comparé les caractéristiques des patients incidents pour la colonisation à SARM à celles des autres patients par régression logistique conditionnelle.
Résultats |
L’incidence cumulée de colonisation à S. aureus était de 33 % à 1mois. Le nombre de contacts était associé à une augmentation du risque de colonisation (OR=1,20 [1,04 ; 1,38] pour 5 contacts, p=0,012), augmentation encore plus nette pour les contacts avec des personnels de santé (OR=1,37 [1,12 ; 1,68] pour 5 personnels, p=0,002). La durée cumulée de contacts avec des personnels de santé apparaissait également comme un facteur de risque (OR=1,07 [1,01 ; 1,13] pour 2h, p=0,015).
Discussion/Conclusion |
Les contacts avec des personnels de santé, mesurés par des capteurs électroniques, étaient associés à un risque plus élevé de colonisation à SARM. Ceci ouvre la voie à de nouvelles mesures de prévention basées sur l’analyse des réseaux de contact.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Colonisation à SARM, Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM)
Plan
Vol 62 - N° S5
P. S179 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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