Évolution de la leishmaniose cutanée en Algérie. Quel impact du climat ? - 07/08/14
Résumé |
Introduction |
Les maladies à transmission vectorielle (MTV) ont connu une explosion ces dernières années en Algérie. Leur incidence a été multipliée par 5 de 1989 à 2012, passant de 5,23 à 27,12 cas pour 100 000 habitants. Le tableau est essentiellement dominé par la leishmaniose cutanée (LC). L’hypothèse à cette explosion est la pullulation des vecteurs suite à des changements survenus dans leurs écosystèmes, sachant que le facteur climatique joue un rôle prépondérant.
Méthode |
Une revue de la littérature des bulletins épidémiologiques publiés par l’Institut national de santé publique est analysée depuis 1989 sur les tendances évolutives des (LC) et l’effet des changements climatiques observés ces dernières décennies sur leur développement.
Résultats |
Longtemps confinée au foyer historique de Biskra des hauts plateaux, elle connaît depuis une vingtaine d’année une extension dans les régions steppiques semi-arides du pays. Elle a connu trois pics : en 1991 (15,57cas pour 100 000 habitants), 1997 (34,44 pour 100 000 habitants) et 2010 (25,77 pour 100 000 habitants). La LC représente 90 % des MTV déclarées par les services de santé, justifiant ainsi son étude. Les paramètres qui interviennent le plus dans son développement sont les températures moyennes des 4e et 5e mois qui précèdent l’incidence. Ceci indique que des températures moyennes élevées peuvent contribuer à créer des conditions particulières favorables au développement du phlébotome après quatre à cinq mois.
Discussion |
Au terme de cette étude d’approche, il apparaît que les facteurs climatiques jouent un rôle prépondérant dans l’émergence de la LC vers d’autres régions du pays.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Leishmaniose cutanée, Climat, Évolution, Incidence
Plan
Vol 62 - N° S5
P. S219 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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