Évaluation de la prise en charge des diabétiques par les médecins généralistes dans la ville de Casablanca, Maroc - 07/08/14
Résumé |
Introduction |
Le diabète constitue un problème sanitaire mondial, par sa fréquence en augmentation, ses complications redoutables et les coûts de sa prise en charge. Au Maroc, il représente un réel problème de santé publique.
Méthodes |
Nous avons conduit une enquête d’observation transversale à visée descriptive auprès de 115 médecins généralistes (MG), à l’aide d’un questionnaire auto-administré. Son objectif était d’évaluer les modalités de prise en charge (PEG) des diabétiques dans les structures de première ligne de la ville de Casablanca.
Résultats |
Parmi les médecins interrogés 46,7 % ont jugé que la qualité et la quantité des moyens thérapeutiques existant au centre étaient insuffisantes. Les référentiels de PEG diabétique n’étaient utilisés que par 71,4 % des MG. Concernant les diabétiques de type 1 les MG demandaient l’avis de l’endocrinologue dans 77,4 % des cas avant de démarrer l’insulinothérapie, le schéma d’insuline à base de deux injections d’insuline pré mixée était le plus utilisé dans 81,1 % des cas. Pour les diabétiques de type 2, 45,3 % des MG démarraient par les règles hygiéno-diététiques+metformine. Concernant le suivi 94,3 % des MG demandaient un dosage d’HbA1C tous les trois mois et 80,43 % demandaient un bilan dégénératif une fois par an. La majorité des MG (98,1 %) ont estimé avoir besoin d’une formation. Les thèmes demandés étaient : la conduite de l’insulinothérapie 97 %, l’éducation du diabétique 91 % et le suivi du diabétique 89 %.
Conclusion |
La formation des médecins généralistes pourrait être la solution pour améliorer la prise en charge du diabète.
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Vol 62 - N° S5
P. S244 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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