Séquelles consécutives aux morsures de chien. Enquête multicentrique, France, 2010–2011 - 07/08/14
Résumé |
Introduction |
Les morsures de chien représentent chaque année, en France, plusieurs milliers de recours aux urgences. Il existe très peu de résultats épidémiologiques sur les séquelles de morsures, leur fréquence et leur gravité.
Méthodes |
Une enquête épidémiologique sur la gravité des morsures de chien a été réalisée en 2009 et 2010 aux urgences de huit hôpitaux participant à l’Enquête permanente sur les accidents de la vie courante. Seize mois après la morsure, une deuxième enquête, « Séquelles », a pu être réalisée auprès des 485 patients ayant participé à la première enquête. Cette enquête a été conduite par voie téléphonique et postale.
Résultats |
Sur les 298 victimes qui ont répondu à l’enquête, près de la moitié (47 %) ont déclaré souffrir de séquelles, le plus souvent esthétiques (91 %). Il y a eu davantage de séquelles pour les morsures de la tête ou des membres inférieurs ; elles étaient plus fréquentes chez les femmes, quand le poids du chien mordeur était plus élevé, quand la gravité initiale de la morsure était plus élevée. Le type d’agression et la nature du lien entre la victime et le chien étaient sans influence sur la survenue de séquelles. Une personne sur sept déclarait avoir encore des douleurs à 16 mois.
Discussion |
Cette enquête permet de mieux connaître les séquelles des morsures de chien. La diffusion de ces résultats auprès des vétérinaires et du public doit contribuer à sensibiliser les propriétaires de chiens sur le risque de morsure et les moyens pour l’éviter.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Épidémiologie, Morsures de chien, Séquelles, Gravité, Comportement
Plan
Vol 62 - N° S5
P. S254 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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