Chirurgie bariatrique et anesthésie intraveineuse automatisée : apport de la prévention des nausées et vomissements postopératoires par ondansatron et daxamathasone - 30/08/14
Résumé |
Introduction |
L’anesthésie intraveineuse est une stratégie anesthésique connue pour réduire l’incidence des nausées et vomissements postopératoires (NVPO). L’objectif de cette étude est de déterminer l’incidence des NVPO et d’évaluer l’impact d’une bithérapie préventive dans le cadre de la chirurgie de l’obésité lors de l’utilisation d’un système d’asservissement de l’anesthésie intraveineuse à partir de l’index bispectral.
Matériel et méthodes |
Après accord du comité de protection des personnes, nous avons mené une étude contrôlée randomisée monocentrique en double insu, comparant l’association peropératoire dexaméthasone (4mg)/ondansetron (4mg) (DO) versus placebo (CTL) pour la prévention des NVPO. Les patients majeurs à haut risque de NVPO (Apfel≥2) durant une chirurgie laparoscopique de gastroplastie verticale calibrée avec résection gastrique ont été inclus après recueil écrit de leur consentement. L’anesthésie totale intraveineuse a consisté en l’administration automatisée de propofol et de rémifentanil guidée par le BIS [1 ]. Le critère de jugement principal a été l’incidence des nausées sévères (≥4/10 par échelle verbale simple) et des vomissements durant les 24 premières heures postopératoires. L’analyse a également porté sur la nécessité d’administrer un traitement de secours durant cette période.
Résultats |
Sur 123 patients inclus, 117 ont été analysables. Les caractéristiques des patients et de l’anesthésie sont résumées dans le tableau ci-dessous (Tableau 1). Dix-neuf pour cent des patients dans le groupe DO et 20 % dans le groupe CTL ont présenté le critère de jugement principal (p=1). Quarante-trois pour cent des patients dans le groupe DO et 54 % des patients dans le groupe CTL ont nécessité l’administration d’un traitement antiémétique de secours (p=0,31).
Discussion |
La prévention n’a pas réduit l’incidence des NVPO dans ce contexte anesthésique. Dans cette étude sans groupe utilisant des halogénés, cette incidence est faible. L’étude de l’effet d’une augmentation des doses des traitements de prévention des NVPO est à envisager dans cette population de patients obèses.
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Vol 33 - N° S2
P. A235-A236 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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