Bilan d’un an de consultations faites 3 mois après une hospitalisation dans un service de réanimation polyvalente - 30/08/14
Résumé |
Introduction |
La récupération d’un état physique et psychique satisfaisant conditionne la qualité de vie des patients après un séjour en réanimation. Des échelles généralistes comme le SF-36 sont validées pour évaluer les handicaps chez de nombreuses catégories de patients y compris chez ceux ayant présenté des défaillances vitales en réanimation.
Matériel et méthodes |
En 2013, après rendez-vous et information orale sur cette étude prospective et observationnelle, 52 patients hospitalisés plus de 7jours dans le service de 20 lits de réanimation et sortis depuis 3 mois, ont répondu en consultation au questionnaire du SF-36. Nous avons aussi colligé l’âge, le sexe, l’IGS2, la durée de séjour. Nous avons comparé les résultats, par un test de Mann et Whitney, selon la durée d’hospitalisation en réanimation (>21jours : n=27), et selon la présence d’une défaillance neurologique initiale (n=37).
Résultats |
Cinquante-deux patients (31H et 21F, âge : 53±18ans, IGS2 : 41±14, durée de séjour : 29±29jours), ont été étudiés. À 3 mois, les fonctions physiques, la santé perçue, la santé mentale, la vitalité, la sociabilité sont nettement diminuées alors que les douleurs physiques sont augmentées par rapport aux normes de références pour la même tranche d’âge. Les analyses statistiques ont été réalisées avec le logiciel SPSS Statistics, le seuil de significativité est fixé à p<0,05. Chez les plus de 60ans une baisse significative de la vitalité est observée (p=0,009). En cas de défaillance neurologique initiale le score de sociabilité était diminué (p=0,045). Une hospitalisation de plus de 21jours était associée à une baisse du score composite physique (p=0,03) et une augmentation des douleurs physiques (p=0,013) (Fig. 1).
Discussion |
Les récupérations physiques et psychiques sont insuffisantes chez la plupart des patients comme en témoignent les scores composites bas. Trente patients n’ont pas encore réintégré leur domicile 3 mois après la sortie de réanimation. Une durée d’hospitalisation longue aggrave les séquelles. Ces résultats montrent la nécessité de rechercher des méthodes de réhabilitation précoce dès la réanimation pour limiter ces handicaps.
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Vol 33 - N° S2
P. A313-A314 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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