Inflammation et otite séromuqueuse - 21/02/08
Guy Le Clech
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Inflammation et otite séromuqueuse : les 10 points clés |
1. Une relation importante |
Il existe une relation entre dysfonction tubaire, dépression tympanique et épanchement dans la caisse.
2. Deux phénomènes muqueux capitaux |
Il s'agit de :
3. Continuum |
Il semble exister un continuum entre infection rhinopharyngée, otite moyenne aiguë et otite séromuqueuse puisque les techniques par réaction d'amplification génique (PCR) retrouvent les mêmes germes dans le rhinopharynx, dans le liquide de l'otite moyenne aiguë, dans l'épanchement de l'otite séromuqueuse (OSM).
4. Les bactéries et les virus |
Ces agents infectieux induisent, par la production de toxines, des réactions inflammatoires sévères dans l'OSM, en déclenchant la cascade des médiateurs de l'inflammation.
5. Les éléments de l'inflammation |
La présence de nombreux éléments participant à la cascade de l'inflammation est affirmée dans l'épanchement de l'OSM humaine et animale, malgré la pauvreté initiale des éléments producteurs des médiateurs de l'inflammation. Le rôle de la récidive des facteurs favorisants est certainement primordial.
6. La place de l'allergie |
Elle reste discutée car les critères cliniques et épidémiologiques ne sont pas en faveur de cette hypothèse, alors que de nombreuses études ont montré la présence des médiateurs de la réponse allergique dans l'épanchement de l'OSM.
7. Les antibiotiques |
Dotés d'un rôle favorable, à court terme, sur l'OSM, les antibiotiques ont une durée d'action brève, peut-être en raison de la pérennisation des phénomènes inflammatoires.
8. Les corticoïdes par voie orale |
Ils ont aussi un effet bénéfique à court terme sur l'OSM avec chute rapide du résultat au-delà de quelques semaines.
9. La durée habituellement longue et les récidives de l'OSM |
Elles interdisent de recourir à un traitement corticoïde systémique prolongé. C'est peut-être l'intérêt d'apprécier la place de la corticothérapie locale après un traitement “d'attaque” classique, associant antibiothérapie et corticothérapie orale en cure courte.
10. Les autres thérapeutiques |
Essayées dans l'OSM, elles se sont avérées peu ou pas efficaces, qu'il s'agisse des anti-inflammatoires non stéroïdiens, des mucolytiques, des décongestionnants ou des antihistaminiques.
Inflammation and seromucous otitis : the 10 key points |
1. An important relationship |
There is a strong relationship between tubular dysfunction, tympanic depression and effusion of the tympanic cavity.
2. Two important phenomena |
Increased secretory capacity of the mucosa and decreased mucociliary clearance subsequent to a reduction in the number of ciliated cells have an important impact.
3. Continuum |
Rhinopharyngeal infection, acute middle ear infection and seromucosal otitis constitute a continuum demonstrated by the fact that PCR (polymerase chain reaction) studies reveal the same germs in the rhinopharynx, in the middle ear fluid, and in seromucous otitis (SMO) effusions.
4. Bacteria and viruses |
By producing toxin, bacteria and viruses induce severe inflammatory reactions in SMO, triggering the cascaded of inflammation mediators.
5. Mediators |
Several elements participating in the cascade of inflammatory events have been demonstrated in human patients and animal models of SMO despite the minimal number of elements producing inflammation mediators initially. Recurrent favoring factors have a primordial effect.
6. Allergy |
The clinical and epidemiologic data are widely debated, but do not favor the hypothesis of an allergic reaction., yet several studies have demonstrated that mediators of the allergic response are present in SMO effusions.
7. Antibiotics |
Used in short-term regimens, antibiotics have a favorable effect on SMO, but their duration of action is short due to the persistent inflammatory reactions.
8. Oral corticosteroids |
The beneficial effect of oral corticosteroids in SMO is generally short-lived with a rapid decline in efficacy after a few weeks.
9. Long duration and relapse |
SMO is usually a long-standing highly recurrent condition proscribing use of long-term systemic corticosteroids. It might be interesting to assess the contribution of local corticosteroid therapy after classical “acute” treatment associating antibiotics and a short course of oral corticosteroids.
10. Other options |
Clinical trials using other treatment options in SMO have not been conclusive for mucolytic, decongestant or antihistamine agents.
Plan
© 2001 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 30 - N° 39-40
P. 26-32 - décembre 2001 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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