Fever of unknown origin in the 2000s: Evaluation of 103 cases over eleven years - 10/09/14
Évolution des fièvres prolongées inexpliquées depuis 2000 : évaluation de 103 cas
Summary |
Purpose |
Despite recent diagnostic advances, a fever of unknown origin (FUO) remains a clinical challenge.
Methods |
This study reports the clinical courses and outcomes of 103 cases of FUO and evaluates the places of 18F-Fluorodeoxyglucose positrons emission tomography (18FDG-PET) and molecular biology in the diagnostic approach.
Results |
This retrospective study was carried out from 2002 to 2012 in two departments of internal medicine. The diagnosis of FUO was based on the updated criteria of Durack and Street. It included 54 men and 49 women (mean age: 57 years) in 52 of whom the final diagnosis could not be established. Among the 51 patients with final diagnosis, non-infectious inflammatory disorders were the most prevalent (61%). The other diagnoses were infectious diseases (23.5%), miscellaneous causes (10%) and malignancies (6%). 18FDG-PET was performed in 48 patients and was contributory in 10. Molecular biology techniques were performed in 28 patients and were contributory in only one case: detection of a cytomegalovirus infection by polymerase-chain-reaction assay. At study closure, eleven patients had died, of whom five died from the disease that caused the FUO. Only two deaths among the 52 patients without diagnosis could be attributed to the feverish illness.
Conclusion |
As observed in the most recent case series, the rate of undiagnosed patients is increasing. The prognosis was good for undiagnosed FUO. Here, the yield of 18FDG-PET was 21% but that of molecular biology negligible. The recourse to molecular biology seems useless unless directed by a high degree of clinical suspicion.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Malgré les progrès diagnostiques récents, une fièvre d’origine inexpliquée (FOI) demeure un défi pour le clinicien.
Méthodes |
Cette étude porte sur l’analyse de 103 cas et évalue l’apport de la tomographie par émission de positons au 18F-Fluorodésoxyglucose (18FDG-PET) et de la biologie moléculaire dans la démarche diagnostique.
Résultats |
Cette étude rétrospective a été menée de 2002 à 2012 dans deux départements de médecine interne. Le diagnostic de FOI a été basé sur les critères actualisés de Durack et Street. Elle comprenait 54 hommes et 49 femmes (âge moyen : 57ans) dont 52 chez qui le diagnostic final n’a pas pu être établi. Parmi les 51 patients avec diagnostic final, les maladies inflammatoires non infectieuses étaient les plus répandues (61 %). Les autres diagnostics étaient les maladies infectieuses (23,5 %), des causes diverses (10 %) et les tumeurs malignes (6 %). Une 18FDG-PET a été réalisée chez 48 patients et a été contributive chez 10 d’entre eux. Les techniques de biologie moléculaire ont été réalisées chez 28 patients et ont été contributives dans un seul cas : la détection d’une infection à cytomégalovirus par PCR. Sur la durée de l’étude, onze patients sont décédés, dont cinq de la maladie responsable de la FUO. Seuls deux décès parmi les 52 patients sans diagnostic pouvaient être attribués à la « maladie fébrile ».
Conclusion |
Comme cela a été observé dans les études les plus récentes, le taux de patients non diagnostiqués est en augmentation. Le pronostic est bon pour les FOI sans diagnostic. Ici, le rendement de18FDG-PET était de 21 %, mais celui de la biologie moléculaire négligeable. Le recours à la biologie moléculaire semble donc inutile sauf si orienté par un haut degré de suspicion clinique.
• | Half FUO cases are undiagnosed despite advances in serological, immunological, imaging and genetic techniques. |
• | Non-infectious inflammatory disorders emerge as the most frequent cause. |
• | Molecular biology techniques are useless when they are not directed by a hard clinical suspicion. |
• | The all-cause mortality rate among FUO patients is 10% and the FUO-related mortality among undiagnosed discharged patients is 4%. |
Plan
Vol 43 - N° 9
P. e233-e240 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.