L’ajout d’anthracyclines en traitement de rattrapage ne permet pas d’éradiquer la maladie résiduelle médullaire dans le neuroblastome de haut risque - 10/09/14
Résumé |
Propos |
Environ 25 % des enfants atteints de neuroblastome de haut risque et inclus dans le protocole HR-NBL-1/SIOPEN avant 2011 ont reçu une chimiothérapie de rattrapage comprenant des anthracyclines. Nous avons évalué de manière prospective l’efficacité de l’adjonction de ce traitement après le traitement d’induction pour l’éradication de la maladie résiduelle moléculaire dans la moelle osseuse.
Méthodes |
Parmi les 26 patients ayant reçu le traitement de rattrapage, le statut de la maladie résiduelle médullaire (transcrits spécifiques TH, Phox2B, DCX) au diagnostic, après l’induction et après les anthracyclines était disponible pour 9 patients.
Résultats |
Au total, 66,7 % des patients avaient une maladie résiduelle moléculaire positive dans la moelle après le traitement d’induction vs. 77,8 % après le traitement de rattrapage. La survie à 2ans n’est pas significativement impactée par le statut de la maladie résiduelle après le traitement de rattrapage (p=0,95).
Conclusion |
L’impact du traitement de rattrapage par anthracyclines après l’induction sur la maladie résiduelle médullaire n’est pas démontré sur cette petite série de patients. Ceci nécessite d’être étudié sur une plus grande cohorte de patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Neuroblastome de haut risque, Maladie résiduelle, RT-PCR, Tyrosine Hydroxylase
Keywords : Neuroblastoma, Minimal residual disease, Tyrosine Hydroxylase, RT-PCR
Plan
Vol 2 - N° 3
P. 150-153 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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