Hémodialyse quotidienne par générateur à bas flux de dialysat : le choix d’un traitement de qualité - 17/09/14
Résumé |
Introduction |
L’hémodialyse quotidienne à domicile (HDQD) connaît depuis peu un renouveau grâce à l’utilisation récente en France de 2 nouveaux générateurs à bas débit de dialysat : NxStage® et S3® avec un recul différent. Les premiers résultats utilisant cette technique suggèrent sa non-infériorité avec une amélioration de la qualité de vie et la réduction des comorbidités cardiovasculaires. Nous avons comparé les performances des 2 générateurs et nous avons évalué la qualité de traitement chez des patients formés et installés à domicile en HDQD.
Patients et méthodes |
(1) Évaluation des performances des 2 générateurs en mode standard et dans des conditions de traitement équivalentes ; (2) suivi de 10 patients en HDQD (âge moyen 40 ans), 4 ont démarré leur traitement en HDQD et 6 switchs.
Ils ont eu une évaluation clinico-biologique, une impédancemétrie et mesure du débit de fistule (Transonic) à 0, 3, 6 et12 mois et échographie cardiaque et qualité de vie (SF-36) à 0, 6 et 12 mois. Huit patients sur 10 utilisent la technique du Buttonhole pour la ponction de leur fistule.
Résultats |
Les 2 générateurs ont des performances comparables en utilisation standard et peuvent être adaptés au débit de fistule et volume dialysat, sans perte d’efficacité. Chez tous les patients on a observé un arrêt ou une réduction des antihypertenseurs et des chélateurs de phosphates. La masse ventriculaire a diminué dès 3 mois. Nous avons observé chez les 10 patients une prise de poids au profit de la masse maigre. Nous n’avons pas observé de modification du débit de l’abord vasculaire. La qualité de vie s’est améliorée de façon significative chez 6 patients.
Discussion et conclusion |
Les patients en HDQD bénéficient d’un traitement de qualité avec une réduction des comorbidités notamment cardiovasculaires. Cependant, les difficultés pour faire accepter ce type de traitement restent importantes, probablement en raison d’une information insuffisante.
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Vol 10 - N° 5
P. 264 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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