Étude de l’efficacité et de la tolérance d’un ballon intra-gastrique chez des patients obèses en attente de transplantation rénale - 17/09/14
Résumé |
Introduction |
Le nombre de patients obèses candidats à une transplantation rénale a considérablement augmenté ces 20 dernières années. Le risque de complication est plus grand (infection, retard de cicatrisation…). La perte de poids est souvent difficile par un simple régime. Nous avons évalué l’efficacité et la tolérance de la mise en place d’un ballon intra-gastrique (BIG) chez des patients dialysés en attente de transplantation rénale.
Patients et méthodes |
Les patients obèses (IMC>30kg/m2) candidats à une transplantation rénale ont été inclus de façon prospective de 2010 à 2012. La pose et la dépose du ballon intra-gastrique ont été réalisées par endoscopie digestive haute sous anesthésie générale. La durée du traitement était de 6 mois. Le critère principal était la diminution de l’IMC après 6 mois. Une impédancemétrie, un Homa test, une évaluation nutritionnelle et un questionnaire de qualité de vie ont été réalisés à la pose et la dépose du BIG.
Résultats |
17 (9 femmes et 8 hommes) patients d’âge moyen 53 ans [40–72] ont été inclus. Deux patients étaient en dialyse péritonéale automatisée et 15 en hémodialyse. La diminution de l’IMC sur les 6 mois était de 5kg/m2 (37 vs 33kg/m2) avec une perte moyenne de poids de 7kg. La tolérance à la pose du BIG et durant les 6 mois était parfaite. Il n’y a pas eu de complication durant la procédure. L’analyse des autres paramètres est en cours.
Discussion et conclusion |
Au total, la perte de poids à l’aide d’un BIG est identique chez les dialysés en attente de TR à celle observée dans la population générale. La tolérance est bonne. La réponse au traitement est variable d’un individu à l’autre. La mise en place d’un BIG peut être envisagée chez les patients obèses dialysés en attente de transplantation rénale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 10 - N° 5
P. 316-317 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?