Dysfonctionnement érectile chez les dialysés chroniques à Dakar - 17/09/14
Résumé |
Introduction |
Les objectifs de l’étude étaient de déterminer la prévalence, d’identifier les facteurs de risque, d’évaluer le retentissement psychosocial et la qualité de la prise en charge du DE chez les dialysés chroniques de Dakar.
Patients et méthodes |
Il s’agissait d’une étude descriptive multicentrique réalisée durant la période du 02/01 au 30/04/2013 dans quatre centres de dialyse chronique de Dakar. Etaient inclus, les patients en dialyse chronique de plus de 18 ans. Le DE a été évalué grâce à la version française de l’indice international de la fonction érectile (IIEF-5).
Résultats |
Soixante treize patients répondaient aux critères d’inclusion. Quarante deux patients soit 57 % avaient un DE allant de léger à modéré. L’âge moyen des patients de 53,81± 12,52 ans. Cinquante six patients étaient mariés. Le traitement antihypertenseur était prescrit chez 95 % des patients et les agents stimulant l’érythropoièse chez 22,5 % des patients. Une bonne partie de la population soit 64,5 % des patients ne prenaient aucun traitement alors que 35 % prenaient un traitement à base de sildénafil (24 %) et phytothérapie (11 %). Les grands groupes de retentissements étaient psychiques (anxiété : 24 % ; peur de l’échec : 22,5 % ; angoisse : 1,5 % ; insomnie : 16 %) et les réactions mécaniques de défense (compréhension : 59 % ; isolement : 19 % ; refoulement : 11 % ; dispute : 8,1 % ; divorce : 1,6 %). La survenue était corrélée à l’âge (p=0,04). Par contre, il n’existait pas de corrélation statistiquement significative entre de et néphropathie initiale, durée en dialyse, type de dialyse et traitement par antihypertenseurs ou agents stimulants de l’érythropoièse.
Discussion et conclusion |
Cette étude montre que le DE est fréquent chez le patient en dialyse. La prise en charge reste encore précaire.
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Vol 10 - N° 5
P. 329 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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