Les goitres compressifs - 17/09/14
Résumé |
But de la présentation |
Analyser le profil épidémio-clinique, paraclinique, et les difficultés de prise en charge des goitres compressifs.
Matériel et méthodes |
Notre travail est une étude rétrospective, portant sur 42 cas de patients opérés pour un goitre compressif, colligé dans le service d’ORL de janvier 2011 au décembre 2013. Nous avons analysé les données épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients était de 47ans, avec une sex-ratio H/F de 0,06. La symptomatologie clinique était dominée par la tuméfaction cervicale médiane et les signes compressifs chez tous les patients : dysphonie (80 %), dyspnée (35 %), dysphagie (12 %) et syndrome cave supérieur (2 %). Les adénopathies cervicales ont été palpées chez 5 patients. Le délai moyen de consultation était de 5ans. La nasofibroscopie a montré une paralysie des cordes vocales chez 10 patients. La tomodensitométrie cervico-thoracique a été demandée chez 95 % des patients. Le traitement a consisté à une thyroïdectomie totale chez tous les patients. Nous avons noté 10 cas de tumeur maligne.
Conclusion |
Les signes compressifs ne sont pas rare au cours de la pathologie thyroïdienne, et la majorité des patients ressentent une amélioration après la chirurgie, la fréquence des signes compressifs est en rapport étroit avec le volume et la pathologie tumorale maligne de la glande thyroïde.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 131 - N° 4S
P. A120 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.