Améloblastome mandibulaire : série de cas - 17/09/14
Résumé |
But de la présentation |
L’objectif est de discuter les particularités clinico-radiologiques et de rapporter l’expérience du service dans la prise en charge chirurgical de l’améloblastome.
Matériel et méthodes |
Nous avons mené une étude descriptive portant sur 24 patients colligés au service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale entre janvier 2009 et janvier 2014.
Résultats |
Il s’agit de 9 hommes et 15 femmes avec une moyenne d’âge de 36,15ans. Le délais moyen de consultation est d’un an. La tuméfaction dure est au dépend de la mandibule dans 79 % des cas. La mobilité dentaire est notée dans 45,8 % des cas. La douleur et l’hypoesthésie labio-mentonnière sont présentes respectivement dans 29 % et 12 % des cas. La localisation principale, étudiée par l’orthopantomogramme et la tomodensitométrie est au niveau de la branche horizontale mandibulaire. Soixante-dix-neuf pour cent de nos malades ont bénéficié d’un traitement radical. La réparation chirurgicale a été faite par greffon osseux iliaque dans 25 % des cas, greffon costal dans 21 % des cas. Le traitement conservateur a été indiqué chez 21 % de nos malades. Le type histologiqueprédominant est l’améloblastome folliculaire. Le résultat fonctionnel et cosmétique est satisfaisant chez 70 % de nos malades. La récidive est marquée chez 3 patients, alors que 2 patients ont été perdus de vue. Aucune transformation maligne n’a été notée sur l’histologie. Tous nos patients ont bénéficié d’une réhabilitation dentaire avec mise en place de prothèse adjointe ou implant.
Conclusion |
L’améloblastome est une tumeur odontogénique bénigne mais localement agressive. Le souci du chirurgien ORL et maxillo-facial est le choix thérapeutique entre le traitement conservateur et radical.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 131 - N° 4S
P. A125 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.