Dépistage des troubles de l’odorat dans le district d’Abidjan (Côte d’Ivoire) - 17/09/14
Résumé |
But de la présentation |
Déterminer la prévalence des troubles olfactifs et analyser les paramètres cliniques constitués par la perception, la discrimination et la reconnaissance des odeurs.
Matériel et méthodes |
Étude observationnelle de type transversal, prospective qui s’est déroulée dans le district d’Abidjan sur six mois. Critères d’inclusion : sujets d’au moins 15ans après un consentement éclairé. Critères d’exclusion : sujets ne pouvant répondre au questionnaire ou réalisé les tests olfactifs. Méthodes : l’évaluation de l’odorat a été réalisée en 2 étapes successives : auto-évaluation par une échelle visuelle analogique graduée de 0 à 10, puis le test subjectif de l’odorat par le test de perception, discrimination et reconnaissance de 5 odeurs.
Résultats |
Mille cent cinquante-deux personnes incluses (dont 614 femmes) âgé de 15 à 77ans. La notion d’antécédents d’affection naso-sinusienne et de traumatisme naso-sinusien était retrouvée dans respectivement 39,41 % et 14,74 % des cas. Le score olfactif moyen par EVA était de 7 avec un écart-type de 2,8. La prévalence des troubles de l’olfaction était de 20,30 % dont 12,85 % d’hyposmie et 7,46 % d’anosmie. Quatre-vingt-douze pour cent des sujets avaient une bonne discrimination des odeurs, avec un taux de reconnaissance de 86,50 % des cas. Il existait une liaison statistiquement significative entre la perception olfactive et les antécédents de traumatisme nasosinusiens (p<0,05). Par ailleurs, il existait une association statistiquement significative entre la perception olfactive et la discrimination des odeurs (p<0,0001).
Conclusion |
Nos résultats montrent une prévalence relativement élevée des troubles olfactifs dans le district d’Abidjan. Cependant, la discrimination et la reconnaissance des odeurs sont bonnes.
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Vol 131 - N° 4S
P. A153 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.