Intérêts et limites de la chirurgie endonasale dans le traitement des papillomes inverses - 17/09/14
Résumé |
But de la présentation |
Le papillome inversé (PI) est la plus fréquente des tumeurs des cavités naso-sinusiennes. Il s’agit d’une tumeur bénigne mais agressive avec un risque non négligeable de dégénérescence et de récidive. Le but de ce travail est de préciser les indications et les limites de la chirurgie endoscopique dans le traitement des papillomes inversés.
Matériel et méthodes |
Étude rétrospective portant sur 32 cas de papillome inversé opérés dans notre service sur une période de 14ans (2000–2013).
Résultats |
Notre série comportait 25 hommes et 7 femmes. L’âge moyen était de 47,9ans. Les signes fonctionnels étaient dominés par l’obstruction nasale. Le bilan radiologique a comporté une TDM du massif facial dans 100 % des cas et une IRM dans 95 % des cas. Le traitement était chirurgical dans tous les cas. Vingt et un patients ont été opérés par voie endonasale exclusive. Neuf patients ont nécessité une voie combinée (endonasale+externe). La voie externe a été adoptée chez 2 patients. Une récidive postopératoire a été notée chez 3 patients. Le recul moyen était de 9mois.
Conclusion |
La voie endonasale est devenue la technique de choix dans le traitement du papillome inversé. Néanmoins, elle reste insuffisante dans certaines situations.
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Vol 131 - N° 4S
P. A154 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.