Étude comparative de qualité de vie après traitement par microchirurgie ou radiothérapie stéréotaxique fractionnée dans la prise en charge des schwannomes vestibulaires - 17/09/14
Résumé |
But de la présentation |
La prise en charge thérapeutique du schwannome vestibulaire (SV) n’est pas complètement codifiée dans la littérature. Trois possibilités thérapeutiques peuvent s’envisager : la surveillance radio-clinique, la microchirurgie ou la radiothérapie. Même si pour un bon nombre de cas l’attitude thérapeutique ne se discute pas, pour une certaine proportion de patients plusieurs options peuvent être proposées. Devant l’impossibilité d’effectuer une étude randomisée, il a été décidé d’effectuer une étude de qualité de vie pour connaître, au terme du suivi, la meilleure stratégie à adopter en fonction du ressenti des patients.
Matériel et méthodes |
Cette étude rétrospective porte sur 113 SV de stades II et III de Koos traités par microchirurgie (MC) ou par radiothérapie stéréotaxique fractionnée (RSF) au sein de notre Pôle Tête et Cou. La qualité de vie des patients était évaluée grâce à l’échelle de qualité de vie SF-36. La qualité de vie des patients traités par MC et RSF a été comparée à distance du traitement.
Résultats |
Le taux de réponse était de 73 % pour le groupe MC et 68 % pour le groupe RSF. Il y avait 37 patients dans le groupe MC et 42 dans le groupe RSF. Le groupe RSF obtient des résultats significativement meilleurs dans deux domaines : l’activité physique et les limitations dues à la santé physique alors que le groupe MC obtient de meilleurs résultats avec une très forte significativité (p<0,0001) dans le domaine de l’évaluation globale de la santé.
Conclusion |
Il apparait selon les résultats que même si le groupe MC présente de plus grandes difficultés sur le plan fonctionnel, il évalue son état de santé meilleur que le groupe RSF. Le patient opéré intègre le fait que le traitement est radical et que la tumeur n’est plus en place alors que le patient bénéficiant de radiothérapie doit subir une surveillance à long terme avec l’échéance répétée des IRM de contrôle qui est génératrice d’anxiété et altère son état de santé global. Au final, pour le patient, l’impression de guérison survient à quelques mois de la chirurgie avec plus ou moins de séquelles alors que la pathologie persiste à plusieurs années de la radiothérapie.
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Vol 131 - N° 4S
P. A57-A58 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.