Traitement des cicatrices chéloïdes auriculaires par exérèse chirurgicale et application d’imiquimod 5 % : étude rétrospective sur 21 cas - 17/09/14
Résumé |
But de la présentation |
Le traitement des cicatrices chéloïdes est sujet à un taux non négligeable de récidives. De nombreuses thérapeutiques ont été proposées et peu de travaux rapportent les résultats de l’utilisation de l’imiquimod.
Matériel et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique menée entre 2005 et 2013 incluant tous les patient ayant fait l’objet de l’exérèse d’une cicatrice chéloïde avec application en post-opératoire d’imiquimod 5 % cinq jours par semaine pendant 3 mois avec un suivi minimum de 18 mois.
Résultats |
Durant cette période, 17 patients ont bénéficié de ce protocole. Ces derniers présentaient 21 cicatrices chéloïdes, confirmées par anatomopathologie, dont 14 rétroauriculaires, 6 lobulaires et 1 localisée au niveau de l’hélix. Une seule récidive a été observée à 18 mois soit un taux de réussite de 95,23%. Le patient pour lequel l’imiquimod n’a pas été efficace a bénéficié une nouvelle fois du protocole sans récidive. En termes de complications, 1 érythème, 1 infection de la zone d’application et 1 effet indésirable systémique (syndrome pseudogrippal) ont été observés, nécessitant l’interruption du traitement pendant 1 semaine. À noter que 5 patients avaient récidivé après exérèse chirurgicale et injection de corticoïdes retard et 3 après chirurgie seule.
Conclusion |
L’imiquimod 5 % en application après exérèse chirurgicale présente une très bonne tolérance et semble être une alternative de choix dans le traitement des cicatrices chéloïdes auriculaires.
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Vol 131 - N° 4S
P. A70-A71 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.