Impact de la TEP à la choline dans la prise en charge des récidives biochimiques après traitement localisé des cancers de prostate - 26/09/14
Résumé |
Objectif |
La (18F)-fluorocholine est un traceur qui se caractérise par une excellente sensibilité et spécificité dans les cancers de la prostate en récidive biolchimique après traitement local. L’objectif de cette étude prospective était de préciser le site de rechute et d’évaluer l’impact de cet examen dans la décision thérapeutique.
Matériel et méthodes |
Entre novembre 2012 et avril 2014, 63 patients en situation de récidive biochimique après traitement local (chirurgie exclusive [16 %], chirurgie et radiothérapie de la loge [25 %], radiothérapie sur prostate en place avec ou sans hormonothérapie [59 %]) ont bénéficié d’une tomographie par émission de positons (TEP) à la choline.
Résultats |
Pour 47 patients, la TEP à la choline a détecté une récidive (75 %). Pour 32 patients, la récidive a été mise en évidence sur un seul site (50,8 %), pour 12 locale (19 %), pour 15 ganglionnaire dans une seule aire pelvienne ou lombo-aortique (24 %), pour un ganglionnaire médiastinale isolée, prouvée par biopsie (1 %), pour quatre osseuse et unique (6 %). Pour 15 patients (24 %), il s’agissait d’une récidive multisite (locale, ganglionnaire, métastatique) et chez trois cet examen a permis de diagnostiquer un second cancer. Le résultat de la TEP à la choline a motivé une modification de l’attitude thérapeutique initialement prévue chez 20 patients (32 %), dont 17 (27 %) pour lesquels un traitement du seul site de récidive a été retenu, pour 14 l’irradiation du site ganglionnaire récidivant, pour deux un traitement par ultrasons focalisé, et pour une radiothérapie stéréotaxique vertébrale sur localisation unique.
Conclusions |
Ces résultats confirment l’intérêt de la TEP à la choline, avec un taux de positivité élevé (75 %). Cette récidive est identifiée sur un seul territoire chez 51 % des patients avec pour conséquence de modifier le choix thérapeutique, et la réalisation d’un traitement focalisé chez 27 % des patients, permettant d’éviter ou de différer une hormonothérapie.
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Vol 18 - N° 5-6
P. 584 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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