Tomothérapie hélicoïdale avec irradiation lomboaortique pour cancer du col utérin - 26/09/14
Résumé |
Objectif |
Caractériser le taux de complications aiguës et tardives de la tomothérapie hélicoïdale avec irradiation lomboaortique pour un cancer du col de l’utérus.
Patientes et méthodes |
Les dossiers de 38 patientes issues de quatre institutions et atteintes de cancer du col utérin selon la classification internationale des gynécologues-accoucheurs (Figo) de stade IB2-IVB, dont 31 avec une atteinte lombo-aortique, ont été analysés rétrospectivement. La toxicité a été évaluée selon l’échelle CTCAE (Common Terminology Criteria for Adverse Events), version 4, chaque semaine pendant l’irradiation et 2–3 mois après la fin du traitement pour la toxicité aiguë, à plus de 6 mois pour la toxicité tardive. Les courbes de survie ont été déterminées selon Kaplan-Meyer.
Résultats |
L’ensemble des patientes a reçu une irradiation externe dans la région tumorale primitive (dose médiane : 45 Gy ; extrêmes : 44–66), les ganglions pelviens (dose médiane : 45 Gy ; extrêmes : 44–60) et lomboaortiques (dose médiane : 45 Gy ; extrêmes : 44–60) associée à une chimiothérapie à base de platine (31 de manière concomitante). La dose médiane dans les ganglions envahis (pelviens ou lomboaortiques) était de 55 Gy (extrêmes : 45–60). Vingt-trois patientes ont bénéficié d’une curiethérapie et sept d’une hystérectomie radicale après la chimioradiothérapie. En ce qui concerne la toxicité aiguë, on notait un cas de toxicité de grade 5 (neutropénie fébrile), une toxicité de grade 3-4 hématologique chez 11 patientes (29 %), gastro-intestinale chez six (16 %), génito-urinaire chez quatre (11 %), et une douleur pelvienne chez trois (8 %). Le suivi médian était de 15 mois (extrêmes : 1–65). En ce qui concerne la toxicité tardive, on notait une toxicité grade 4 gastro-intestinale et urinaire développée simultanément, et une dyspareunie de grade 3. Deux patientes ont été atteintes d’une une fracture pelvienne asymptomatique. La probabilité de survie globale à 6 et 18 mois était respectivement de 94,7 % et 63,9 %, celles de contrôle locorégional et de survie sans récidive à 18 mois respectivement de 60,2 % et 43,3 %.
Conclusion |
Cette étude montre la faisabilité d’une tomothérapie lomboaortique avec un faible taux de complications aiguës gastro-intestinales et génito-urinaires.
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Vol 18 - N° 5-6
P. 599 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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