Toxicité précoce des arcthérapies pelviennes et lomboaortiques pour des cancers gynécologiques - 26/09/14
Résumé |
Objectif |
Évaluer l’intérêt d’une arcthérapie avec modulation d’intensité pour obtenir une couverture satisfaisante des volumes à traiter et minimiser la dose aux organes à risque. Nous présentons ici les résultats dosimétriques, cliniques et la toxicité avec un suivi médian de 11 mois (5–30 mois).
Patientes et méthodes |
Chez 13 patientes, l’irradiation externe a permis de délivrer 45 Gy par fractions de 1,8Gy (n=9), 44 Gy (n=3) et 46 Gy (n=1), par fractions de 2 Gy dans le premier volume cible prévisionnel (PTV1) défini par le site tumoral et le volume cible à risque. Pour 11 patientes, un complément de dose de 4 à 6 Gy a été délivré dans un deuxième volume cible prévisionnel (PTV2). Neuf patientes ont reçu une curiethérapie de 6 à 15,4 Gy. Les histogrammes dose–volume des volumes cibles et des organes à risque ont été analysés. La toxicité a été décrite selon la Common Terminology Criteria for Adverse Events v3.0.
Résultats |
Le premier volume cible prévisionnel moyen était de 1655,7 cm3 [641,2–2624,3] et 91,6 % [80,9–96,9 %] de ce volume ont reçu 95 % de la dose. Les volumes de rein recevant 5 Gy et 10 Gy étaient respectivement de 54,1 % [24,4–100 %] et 17,3 % [0,3–100 %] pour le gauche et 66,7 % [33,1–98,5 %] et 14,0 % [0–61 %] pour le droit. Les volumes d’intestin grêle recevant 40 Gy et 30 Gy étaient de 201,7 cm3 [97,1–321,8 cm3] et 495,8 cm3 [350,4–692,6 cm3]. En ce qui concerne la toxicité précoce, il a été noté trois cas de toxicité rénale de grade II, cinq d’hématotoxicité, notamment une anémie grade III. Pour la toxicité digestive aiguë, on trouvait cinq cas de diarrhées grade II, un de douleurs abdominales de grade III. En ce qui concerne les nausées et vomissements, il a été observé un cas de grade III. Il a été enfin noté deux cas de toxicité tardive digestive et urinaire de grade III (fistules).
Conclusion |
Malgré le large volume d’irradiation et le pronostic défavorable de ces maladies, le traitement a semblé bien toléré. Un suivi plus long des patientes est nécessaire pour analyser l’impact clinique.
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Vol 18 - N° 5-6
P. 600 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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