Comparaison de deux techniques de radiothérapie stéréotaxique pulmonaire sur un accélérateur linéaire - 26/09/14
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Résumé |
Objectif |
Évaluation de la radiothérapie stéréotaxique pulmonaire sur un accélérateur linéaire en fonction de la technique réalisée.
Matériels et méthodes |
Les dossiers de 22 patients traités par irradiation en conditions stéréotaxiques pulmonaire sur un accélérateur Trilogy ont été rétrospectivement étudiés. La gestion de la respiration ainsi que le guidage par l’image pouvaient se faire, soit en blocage inspiratoire profond en positionnant à chaque séance le patient avec des faisceaux de basse (kV) et haute (MV) énergies en deux dimensions (dix patients), soit en respiration libre avec des marges adaptées au mouvement tumoral objectivé sur une scanographie quadridimensionnelle en positionnant à chaque séance le patient avec une imagerie de basse énergie en trois dimensions (12 patients).
Résultats |
Quinze patients ont reçu un traitement à visée curative pour un cancer primitif bronchique et sept à visée palliative pour une évolution métastatique isolée. La dose prescrite était de quatre fois 12 Gy ou cinq fois 8 Gy. Avec un suivi médian de 16,1 mois (3,7–49,7), 12 rechutes (quatre locales et huit à distance) et 8 décès ont été constatés. Le taux de contrôle local à un an était de 85,2 % (intervalle de confiance à 95 % [IC] : 60,5–95) et à deux ans de 74,6 % (IC : 41,8–90,5), équivalent entre les deux techniques (p=0,578). La durée de repositionnement du patient avant le traitement ainsi que les déplacements correctifs étaient comparables entre les deux techniques. En revanche, le temps total de la séance de traitement était significativement plus court en respiration libre (moyenne de 17±5minutes) qu’en blocage inspiratoire profond (27±8) (p=0,0091).
Conclusion |
Les deux techniques (blocage inspiratoire profond et respiration livre) ont eu une efficacité comparable, alors que la durée d’une séance de stéréotaxie pulmonaire en respiration libre a été d’un tiers inférieure à celle d’une séance en blocage inspiratoire profond. Si la mobilité tumorale le permet, le traitement en respiration libre est une option à envisager.
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Vol 18 - N° 5-6
P. 619-620 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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