Curiethérapie de prostate par implants permanents d’iode 125 avec escalade de dose focale : comparaison des dosimétries per- et postopératoire - 26/09/14
Résumé |
Objectif |
En curiethérapie de bas débit de dose par implants permanant d’iode 125, l’IRM couplée à l’imagerie ultrasonore endorectale permet une escalade de dose focale intraprostatique par la définition précise d’un zone tumorale cible. Nous avons étudié l’évolution dans le temps de la distribution de dose.
Matériels et méthodes |
Les patients ont eu une curiethérapie multimodale de bas débit de dose, avec une dose de prescription de 145 Gy, et ont été sélectionnés pour leur optimisation focale dosimétrique de l’isodose 150 % sur la zone tumorale cible. Une dosimétrie postopératoire de l’implantation a été réalisée environ un mois après, à partir d’une acquisition scanographique de la prostate. L’écart relatif entre les moyennes des différents paramètres dosimétriques per- et postopératoire a été calculé.
Résultats |
Parmi les dix patients sélectionnés, les critères dosimétriques peropératoires étaient les suivant : volume cible anatomoclinique prostatique de 32,8 cm3 (déviation standard : 9,3), dose dans 90 % du volume cible anatomoclinique prostatique de178,1 Gy (déviation standard : 6,4), dose dans 1 cm3 du rectum de112,2 Gy (déviation standard : 21), dose dans 0,1 cm3 de l’urètre de 181,3 Gy (déviation standard : 8,1), zone tumorale cible de 1,2 cm3 (déviation standard : 0,8), dose dans 90 % de la zone tumorale cible de 230,6 Gy (déviation standard : 24,7). En comparaison à la dosimétrie postopératoire, la variation du volume cible anatomoclinique prostatique était de +7,3 %. Sa couverture (dose dans 90 % du volume cible anatomoclinique prostatique) augmentait de +2,5 %. La couverture de la zone tumorale cible (dose dans 90 % de la zone tumorale cible) variait de–1,6 %. Les volumes des isodoses 150 % et 200 % augmentaient respectivement de 24,1 % et 70,1 %.
Conclusion |
L’escalade de dose focale sur le volume tumoral cible par curiethérapie de bas débit de dose semble persister à 30jours dans cette petite série. Cependant, la dose dans le volume prostatique hors du de la zone tumorale cible était majorée dans le temps compte tenu d’une augmentation des volumes des isodoses 150 % et 200 %. Nous poursuivons cette analyse sur un plus grand nombre de patients.
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Vol 18 - N° 5-6
P. 625 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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