Prise en charge des mélanomes muqueux ORL à Nancy et revue de la littérature - 26/09/14
Résumé |
Objectif |
Le mélanome muqueux fait partie des maladies rares et il existe peu de référentiels sur leur prise en charge. Nous avons ainsi décidé de réaliser une étude rétrospective et descriptive des patients traités à Nancy, comparant nos résultats avec ceux de la littérature, afin d’éclaircir une stratégie thérapeutique.
Matériels et méthodes |
Étaient inclus tous patients atteints d’un mélanome muqueux traités à l’institut de cancérologie Lorraine ou au centre hospitalo-universitaire de Nancy avec analyse de leurs caractéristiques, prises en charges, facteurs pronostiques et résultats en termes de survies globale et sans progression.
Résultats |
Trente-deux patients ont été inclus. L’âge médian était de 70,5ans. Il y avait une prédominance des tumeurs des fosses nasales (53 %) et de stade III (78 %) selon la classification de l’American Joint Committee on Cancer de 2010 (septième édition). La prise en charge initiale était principalement chirurgicale dans 81 % des cas avec une radiothérapie adjuvante associée chez 47 % des patients. La radiothérapie adjuvante, par comparaison à la chirurgie seule, a donné des meilleurs résultats en termes de durées de survie globale médiane (95,6 mois contre 28,9 mois) et de survie sans progression médiane (18,2 mois contre 8 mois). Les récidives étaient principalement métastatiques chez 69 % des patients, à l’origine de décès. Les autres facteurs pronostiques retenus dans notre série étaient la réponse initiale au traitement et la localisation tumorale, avec par ordre décroissant la fosse nasale (51,6 mois), la cavité orale (30,2 mois) et les sinus (10,3mois)
Conclusion |
La prise en charge évolue avec l’avancée technique permettant un bon taux de contrôle local mais il persiste le défi de la maîtrise de l’évolution métastatique fatale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 18 - N° 5-6
P. 630 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?