Analyse du point de vue des enseignants sur la mise en place de « Brain Break » dans l’enseignement primaire. Étude de cas - 02/10/14
Résumé |
Introduction |
L’école est identifiée comme un des piliers de la lutte contre la sédentarité des jeunes [1 ]. Elle peut exploiter un large éventail de dispositifs [2 ]. Parmi ceux-ci figurent les pauses mouvement proposées pendant les activités en classe dont l’objectif consiste autant à donner l’habitude de bouger qu’à amener les enfants à maintenir un engagement cognitif approprié [3 ]. Celles-ci connaissent un développement important dans les pays anglo-saxons et en Asie mais les instituteurs belges francophones ne semblent pas encore convaincus. Dans cette étude pilote, nous analysons l’avis d’enseignants qui ont accepté d’expérimenter les Brain Breaks (BB), séquences vidéo développées par la société HOPSports.
Méthodes |
Pendant trois mois, les instituteurs de quatre classes de 3 à 6e années primaires (2 écoles différentes de la région liégeoise) ont utilisé un échantillon de 9 séquences vidéo. À l’issue du cycle, ils ont été interviewés. Dans une des deux écoles, la directrice a également été interrogée. Les retranscriptions des entretiens ont fait l’objet d’une analyse de contenu.
Résultats |
À l’issue de l’expérience, tous les sujets se montrent convaincus de l’intérêt de l’outil : réactions positive des enfants qui se reconcentrent pour les activités cognitives après une période d’activité physique. Les seuls regrets que nous avons enregistrés concernaient des difficultés liées à des problèmes matériels et le nombre limité de séquences disponibles. Dans une école, les autres enseignants ont demandé à pouvoir aussi utiliser les vidéos. Par ailleurs, une des institutrices a déclaré avoir proposé d’autres activités physiques lorsqu’elle constatait que ses élèves tendaient à perdre leur concentration. Les instituteurs seraient prêts à poursuivre l’expérience pour autant qu’ils disposent des ressources nécessaires.
Conclusions |
La mise en place des Brain Breaks permet aux enseignants de (re)prendre conscience de l’intérêt du mouvement dans l’enseignement en classe. La vidéo s’avère un plus pour la motivation des enfants mais, pour limiter les contraintes matérielles, des activités traditionnelles pourraient utilement être exploitées. Les éducateurs physiques pourraient d’ailleurs être impliqués dans des projets interdisciplinaires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Enseignement primaire, Brain Breaks, Instituteur
Plan
Vol 29 - N° S
P. S25 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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