Le risque de cancer du sein d’une femme est influencé par l’histoire reproductrice de celle-ci. Le milieu endocrinien est un facteur clé dans le développement de cette maladie. Nous combinons la génétique murine avec des techniques de transplantation pour étudier l’action des hormones in vivo. Ces dernières agissent directement sur un sous-groupe de cellules épithéliales mammaires luminales qui expriment les récepteurs hormonaux respectifs et fonctionnent comme cellules sensitives en traduisant et amplifiant les signaux systémiques en signaux locaux. Un nouveau model ex vivo commence à nous révéler quels sont les mécanismes qui opèrent dans le sein humain.