Vers une application de nouveaux antagonistes du récepteur de la progestérone dans la prise en charge du cancer du sein ? - 11/10/14
Résumé |
Introduction |
Les progestatifs, le récepteur de la progestérone (PR) et notamment son isoforme A (PRA) ont été impliqués dans le développement du cancer du sein. Nous évaluons les effets d’antagonistes de PR sur la tumorigenèse mammaire et l’expression des gènes cibles de PRA et B, acteurs de la tumorigenèse. L’acétate d’ulipristal (UPA) est un antagoniste mixte, commercialisé. L’APR19 est un antagoniste pur passif, sélectif, développé au laboratoire (Khan, 2013).
Méthodes |
Nous utilisons la lignée cancéreuse mammaire humaine bi-inductible MDA-iPRAB, exprimant PRA et/ou PRB de façon bi-conditionnelle (Khan, 2012) et un modèle de xénogreffe de tumeur humaine mammaire chez la souris, pour étudier les effets des antiprogestatifs dans la tumorigenèse mammaire.
Résultats.
Discussion |
In vitro, nous démontrons que l’UPA inhibe la prolifération des cellules MDA-MB231 induite par la progestérone en présence exclusivement de PRA. Ceci s’accompagne d’une modulation de l’expression des gènes cibles, isoformes spécifiques en cours de validation. Il s’agit de gènes impliqués dans la prolifération, l’invasivité et la signalisation cellulaire. In vivo, l’UPA et APR19 contrôlent la croissance tumorale. Nous étudions la corrélation entre développement tumoral et expression génique. Ce travail nous permettra d’évaluer le potentiel anti-tumoral des antiprogestatifs (UPA et APRn) et laisse espérer une nouvelle stratégie interventionnelle dans la prise en charge du cancer du sein.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 292 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.