Le liraglutide en monothérapie apporte un meilleur contrôle de la glycémie post-prandiale (GPP) après les trois repas quotidiens en comparaison à un sulfamide hypoglycémiant en monothérapie - 11/10/14
Résumé |
Objectif |
Comparer les effets du liraglutide sur la glycémie post-prandiale (GPP) des trois repas journaliers vs un sulfamide hypoglycémiant (SH) chez des patients diabétiques de type 2 (DT2).
Patients et méthodes |
LEAD-3 est un essai clinique comparant 2 monothérapies : liraglutide en une fois par jour aux 2 dosages (1,2mg [n=251], 1,8mg [n=247]), et glimépiride 8mg (n=248). Une analyse post-hoc a comparé les GPP à l’inclusion et à 28 semaines.
Résultats |
Après 28 semaines, la proportion des patients avec une GPP<1,80g/L (GPP cible) pour les 3 repas était plus élevée pour les groupes liraglutide 1,2mg (44 %) et 1,8mg (62 %) vs SH (32 %). Les probabilités d’avoir une GPP<1,80g/L étaient significativement plus importantes sous liraglutide 1,2mg et 1,8mg (odds ratio respectifs vs SH : 1,67 ; 3,42). La probabilité d’atteindre la GPP cible après chaque repas était également plus élevée sous liraglutide 1,8mg et 1,2mg (pour les deux groupes p<0,05 vs SH). Enfin, la proportion de périodes de 20h passées sous la GPP cible a significativement augmenté par rapport à l’inclusion (∼50 %) sous liraglutide 1,2mg (77,7 %) et 1,8mg (85,4 %) vs SH (65,5 %).
Conclusion |
En monothérapie, le liraglutide apporte un meilleur contrôle de la GPP vs. SH après chaque repas, et sur l’ensemble des 3 repas. Le liraglutide offre ainsi une couverture efficace de la GPP tout au long de la journée, avec 80 % du temps passé sous la GPP cible.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 310 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.