Évaluation de la peroxydation lipidique chez les diabétiques de type 2 obèses - 11/10/14
Résumé |
Introduction |
L’hyperglycémie est associée à une augmentation de la peroxydation lipidique qui serait exacerbée par l’accumulation de graisse caractérisant l’état d’obésité. Cette situation contribuerait, à long terme, à l’installation des différents dommages tissulaires inhérents au diabète de type 2. L’objectif de notre étude est d’évaluer la peroxydation lipidique chez les diabétiques de type 2 en fonction de leur état nutritionnel.
Méthodes |
La population diabétique recrutée a été répartie en trois groupes sur la base de l’IMC (non obèses, en surpoids et obèses). La peroxydation lipidique a été évaluée par la détermination du malondialdéhyde plasmatique dosé par HPLC.
Résultats |
Trois cent neuf diabétiques type 2 (128 hommes, 181 femmes) ont participé à l’étude. Les concentrations plasmatiques du malondialdéhyde étaient significativement plus élevées chez diabétiques obèses comparés à ceux en surpoids : 19,3 [14,4–25,7] μg/L versus 16,5 [10,3–22,7] μg/L ; p<0,01. Il n’y avait pas de différence significative entre ces deux groupes comparés aux diabétiques non obèses. Le malondialdéhyde était corrélé positivement et significativement à la glycémie (r=0,132 ; p<0,05), les triglycérides (r=0,135 ; p<0,05) et l’IMC (r=0,175 ; p<0,01).
Conclusion |
L’augmentation du MDA plasmatique témoigne d’une peroxydation lipidique plus prononcée chez les diabétiques obèses. Cette dernière contribuerait à l’exacerbation du stress oxydant, important mécanisme pathogénique des complications du diabète.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 311 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.