Place de l’IRM dans l’approche diagnostic du diabète insipide d’origine centrale - 11/10/14
Résumé |
Introduction |
L’IRM de la post-hypophyse est indiquée dans l’approche diagnostique du diabète insipide central (D.I.C).
Objectif |
CONFRONTER les résultats des explorations biologiques à ceux de l’IRM, d’une population consultant pour syndrome polyuro polydipsique (∑d PUPD).
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective sur 10ans (2003–2013) de 20 patients : 13 femmes et 7 hommes, d’âge moyen : 32ans (2 à 62ans) hospitalisé pour ∑d PUPD. La diurèse/boisson moyenne des 24h est de 11L (4–17), depuis 3ans (2 mois–25ans).
Les explorations métaboliques, et les ionogrammes étaient normaux, la densité urinaire était basse (≤1000) dans tout les cas. Le test de restriction hydrique (RH) suivi par une stimulation au MINIRIN a été pratiqué chez tous nos patients.
L’exploration morphologique à consisté en la pratique d’une IRM hypophysaire (n=18).
Résultats |
Le test de RH a permis de retenir le diagnostic de : – DIC : complet=12 cas, partiel=5 cas ; – diabète insipide néphrogénique 1 cas. Le diagnostic biologique du DIC est corrélé à la perte du signal en T1 à l’IRM dans 15 cas (83 %), et discordant dans 3 cas(16 %).
Conclusion |
L’étude de l’hypersignal en T1 de la post-hypophyse à l’IRM peut être un stigmate important dans l’approche diagnostique du syndrome polyuroplydypsique, avec une corrélation positive de 83 % dans notre série, mais ne pourra en aucun cas remplacer le test de restriction hydrique.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 315-316 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.