Quel rapport peut-on établir chez le diabétique insulino-dépendant (DT1), entre le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) et une atteinte neuropathique ? - 11/10/14
Résumé |
Introduction |
Nous étudions la prévalence et le profil du SAS dans 2 groupes de DT1 avec neuropathie périphérique et/ou autonome versus sans atteinte neuropathique.
Patients et méthodes |
Au total, 125 patients DT1, consécutifs, bénéficient d’un dépistage de SAS (oxymétrie de pouls), en cas d’anomalie ou de neuropathie, une polysomnographie est réalisée :SAS (si l’Index Apnée-Hypopnée≥15/h).
Résultats |
Cinquante patients (40 %) présentent une neuropathie (N) (28,8 % périphérique, 24,8 % autonome et 13,6 % présentant une double atteinte) et sont comparés à 64 DT1 sans neuropathie (T). Les deux groupes (N vs T) ne sont pas différents pour l’HbA1c, l’IMC et sont différents pour l’âge (57,2/47,2ans ; p<0,0001), l’ancienneté du diabète (29,2/17ans ; p<0,000001), la PAS/PAD (130/76 vs 118/70, p<0,05), la fréquence des macroangiopathies (60 %/16,4 %). La fréquence du SAS est différente (p<0,000001) entre T (12,5 %) et N (44 %). Dans le groupe N, sont comparés les DT1 avec SAS vs non SAS. Sont différents l’âge moyen (63–52,5ans, p=0,006), l’HbA1c (7,9–8,8 %, p<0,005), L’ancienneté du diabète, la fréquence des hypoglycémies non ressenties (78,9/65,2 %), l’IMC (26/24kg/m2), la PAS/PAD (127/77 vs 133/75mm Hg. Surtout, la fréquence du SAS est importante chez les DT1 neuropathiques avec hypoglycémies mal ressenties (57,7 %).
Conclusion |
La fréquence du SAS est importante chez le DT1, surtout s’il existe une neuropathie, en particulier autonome, avec hypoglycémies non ressenties. L’association à une neuropathie fait évoquer un mécanisme différent de celui du DT2 (atteinte neuropathique locale responsable du SAS ?).
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Vol 75 - N° 5-6
P. 322-323 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.