Interrelations entre coronarite et syndrome d’apnée du sommeil (SAS) chez le diabétique de type 2 (DT2) mal équilibré - 11/10/14
Résumé |
Introduction |
La fréquence du SAS est élevée chez le DT2 et chez le coronarien sévère (CS). Nous étudions les interrelations SAS-coronarite chez des DT2 hospitalisés pour déstabilisation du diabète.
Patients et méthodes |
Au total, 372 patients DT2, consécutifs, hospitalisés pour déséquilibre (hors situation d’urgence), bénéficient d’un dépistage du SAS (oxymétrie de pouls+interrogatoire). Si anomalie, un contrôle polysomnographique est réalisé (SAS si IAH>15/heure).
Résultats |
52,7 % des DT2 (HbA1c : 8,9 %) présentent un SAS (32,5 % sévère). La prévalence de la CS (antécédents IDM, angioplastie ou pontage coronaire) est plus élevée dans le groupe SAS vs non SAS (21,2 vs 13 %, p=0,05). La fréquence des macroangiopathies (58,9 vs 47,7 %, p=0,03) et l’IMC (35,3 vs 32,7kg/m2, p<0,01) sont différents. Un total de 135 (36,3 %) patients présentent une CS. La prévalence du SAS est plus élevée dans le groupe coronariens : 67,7 % (47,7 % SAS sévères) que dans le groupe non coronariens : 48,2 % (26,3 % SAS sévères). Les coronariens SAS (n=88) vs non SAS (n=40) ne diffèrent pas pour le sexe ( %M :54,5 vs 47,5 %), l’âge (70,5 vs 69,6ans), l’HbA1c (8,8 vs 8,9 %), la pression artérielle (134/72 vs 136/72mmHg), la prévalence de l’insulino-requérance (70 vs 65 %) mais pour l’IMC (35,4 vs 32,1kg/m2, p=0,01) et l’ancienneté du diabète (13,4 vs 20,3 ans–limite/p=0,058).
Conclusion |
La prévalence du SAS dans une population de DT2 déséquilibrés et coronariens est très élevée tandis que la fréquence de la coronarite est élevée chez le SAS. Ces résultats invitent donc à un dépistage systématique chez ces patients.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 323 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.