Instabilité hémodynamique peropératoire et complications periopératoires des phéochromocytomes silencieux - 11/10/14
Résumé |
Contexte |
Le comportement hémodynamique peropératoire des phéochromocytomes incidentaux n’entrainant pas spontanément d’HTA (PIN) n’est pas décrit.
Objectifs |
Comparer l’instabilité hémodynamique peropératoire (IHP) et les complications periopératoires des PIN à celles de phéochromocytomes symptomatiques (PS) et d’incidentalomes surrénaliens bénins d’une autre nature et n’entraînant pas d’HTA (IS).
Méthodes |
Étude rétrospective de 50 patients (10 PIN, 24 PS, 16 IS) opérés par la même équipe chirurgicale et anesthésique en utilisant le même monitoring hémodynamique peropératoire recommandé pour les phéochromocytomes. 60 % des PIN et 87,5 % des PS ont reçu en préopératoire des alpha-bloqueurs ou inhibiteurs calciques. Les éléments d’IHP suivants ont été comparés par Anova : TA systolique (TAS) diastolique (TAD) maximales et minimales, fréquence cardiaque maximale et minimale ; nombre de poussées d’HTA (TAS>30 %/baseline) de pics d’HTA (>200mmHg), d’hypotension (TAS 110ppm) ou bradycardie (<50ppm) et traitements hémodynamiques peropératoires.
Résultats |
Comme attendu l’ensemble des paramètres d’IHP diffèrent entrePS et IS à l’exception d’une tendance non significative pour la TAD minimale, du nombre d’épisodes de bradycardie et du volume liquidien perfusé. Par contre les paramètres d’IHP sont similaires entre PS et NIP. La mortalité est nulle. Les complications post-opératoires, toutes mineures (grade≤3), sont plus fréquentes dans les PS que dans les PIN (54 % vs 10 % ; p<0,03).
Conclusion |
Les PIN présentent une IHP comparable à celle des PS. Leur identification pré-opératoire est donc indispensable afin d’appliquer la même prise en charge anesthésique que pour les PS.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 336-337 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.