Hyperparathyroïdie du sujet de plus de 65 ans. A propos de 9 observations - 11/10/14
Résumé |
L’hyperparathyroïdie primitive longtemps considérée comme une affection rare a vu son incidence augmenter ces dernières années du fait des progrès dans les domaines de l’hormonologie et de l’imagerie.
Patients et méthodes |
Nous rapportons une étude transversale de 9/60 cas d’hyperparathyroïdie primitive de sujets de plus de 65ans colligés au service d’Endocrinologie du CHU de Casablanca sur une période de janvier 1990 au janvier 2013,
But |
Étudier le terrain, les circonstances de découverte, les données biologiques, le diagnostic topographique et le retentissement de l’hyperparathyroïdie primitive.
Résultats |
Neuf patientes de sexe féminin, d’âge moyen 70ans [65–70] présentant une hyperparathyroidie primitive revelée par polyuro-polydipsie (trois patientes), une fracture pathologique de la phalange (une patiente) et fortuite (cinq patientes). Le tout associés a des troubles digestifs dans des délais de 2 à 120 mois. Trois patientes étaient hypertendues, une diabétique, cinq avaient un goitre multinodulaire.
Le bilan biologique a trouvé une hypercalcémie chez huit patientes avec une moyenne de 115mg/L [113–179]. Une hypophosphorémie chez toutes avec une moyenne de 21mg/L. Une élévation de la parathormone dans tous les cas avec une moyenne 455pg/mL[156–780]. L’échographie cervicale a montré une hypertrophie d’une glande parathyroïde dans 8 cas, dont une patiente avec hypertrophie bilatérale.
Le bilan de retentissement a montré un aspect d’ostéoporose chez 5 patientes, des lithiases rénales chez 4 patientes, deux avaient une insuffisance rénale modérée.
Conclusion |
Malgré la mesure automatisée de la calcémie, on assiste à une augmentation de l’âge de découverte de l’HPP.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 350 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.