Association Hyperparathyroïdie primaire–déficit en vitamine D: quel impact osseux? - 11/10/14
Résumé |
Introduction |
L’hyperparathyroïdie primaire (HPP), asymptomatique dans 80 % des cas, contribue à une baisse de la masse osseuse. Sa fréquence chez la femme, notamment après la ménopause fait s’interroger sur l’intérêt du dosage de la vitamine D dont le déficit favorise aussi la raréfaction et la fragilité osseuses. L’objectif est de préciser l’impact du déficit en vitamine D sur le bilan osseux.
Méthodes |
Étude rétrospective comportant 11 cas d’HPP avec un déficit en vitamine D. Le retentissement osseux est évalué par des radiographies standards et une ostéodensitométrie (DMO)
Résultats |
Le bilan osseux révèle: 36,5 % des patientes ont une ostéopénie, 54,5 % une ostéoporose et 9 % une DMO normale. On constate que plus le taux de vitamine D est bas, plus le T score diminuait avec une atteinte osseuse radiologique plus marquée.
Discussion et conclusion |
La déminéralisation osseuse est plus sévère chez les patients déficitaires en vitamine D avec plus de risque de fractures pathologiques, comme en témoigne la mesure de la DMO. Certes notre étude ne comporte qu’un nombre limité de patients, avec des disparités de comportement alimentaire et d’ensoleillement. Cependant l’enquête montre que la fréquence du déficit en vitamine D apparaît importante dans l’HPP. Le dosage de 25-OH vitamine D est à envisager chez tous les patients suspects ou atteints d’HPP. En cas de déficit, une correction prudente doit être mise en place. Elle diminue la perte de masse osseuse impliquée dans le risque fracturaire, sans doute aussi la gravité de l’hypocalcémie après chirurgie parathyroïdienne.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 355-356 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.