L’utilisation d’une méthode contraceptive efficace est nécessaire chez la femme diabétique. L’objectif de cette étude est d’évaluer les habitudes de contraception des patientes diabétiques.

Étude descriptive, recensant 40 patientes diabétiques suivies en consultation entre janvier et mars 2014. Un questionnaire concernant la contraception, type, indication, information des patientes, a été rempli. Ont été recueillis les facteurs de risques et les complications dégénératives.

Parmi les 40 patientes, 10 sont DT1 (25 %) et 30 DT2 (75 %), l’âge moyen est de 34,5ans (19–50), la durée moyenne de l’évolution du diabète est de 7,5ans (2–13ans). Concernant les facteurs de risque associés : 32,5 % sont hypertendues, 12,5 % sont dyslipidémiques et 1 patiente est tabagique (2,5 %). Les complications étaient : NPD chez 4 %, RPD chez 25 % et aucune patiente n’est connue porteuse de maladie cardiovasculaire. Huit patientes (20 %) n’ont jamais utilisé de contraception, 16 patientes (40 %) sont sous DIU (3 DT1 et 13 DT2), 10 patientes (25 %) sous œstoprogestatifs (6 patientes DT1 et 4 DT2), 3 patientes (7,5 %) sous contraception naturelle, 1 patiente sous micro progestatif (patiente en période d’ allaitement) et 2 patientes (5 %) sous contraception mécanique (préservatif). Quatre-vingt-dix pour cent des patientes n’ont aucune information sur l’intérêt et l’indication de cette contraception.

Dans notre contexte le recourt aux moyens contraceptifs reste faible, d’où l’intérêt de la sensibilisation des patientes à travers une éducation bien conduite de celles-ci.