Association entre anomalie d’indice de pression systolique et microalbuminurie chez les patients diabétiques - 11/10/14
Résumé |
Introduction |
L’indice de pression systolique (IPS) est reconnu comme un moyen de depistage de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs. Et la microalbuminurie qui est un marqueur de risque cardiovasculaire, elle est considérer comme un marqueur de dysfonction endothéliale, on s’est intéresser à étudier l’association entre ces deux paramètres pour une meilleure évaluation du risque cardiovasculaire chez les patients diabétiques.
Matériel et méthode |
Il s’agit d’une étude descriptive transversale, qui est toujours en cours, portant sur 38 patients diabétiques, qui ont été subdivisés en trois groupes normoalbuminuriques microalbuminuriques, et macroalbuminuriques, dans chacun des groupes on a étudié l’association à l’IPS, l’analyse statistique a été effectuée par SPSS 19.
Résultats préliminaires |
Chez les patients recensés, 9,1 % sont tabagiques, 43 % sont hypertendus, avec une obésité chez 27 % des patients. Chez les patients ayant un IPS supérieur à 1,3 ou médiacalcose, 66,7 % ont une microalbuminurie, et 33,3 % ont une macroalbuminurie (p<0,05). Chez les patients ayant un IPS inferieur à 0,9, 62,5 % sont normoalbuminurique et 37,5 % ont une microalbumminurie (p<0,05).
Discussion |
L’augmentation de l’excrétion urinaire d’albumine est significativement corrélée à un IPS supérieur à 1,3. L’évaluation du risque cardiovasculaire est importante chez les patients diabétiques, et tous les paramètres clinico-paracliniques susceptibles d’influencer ce risque, dont l’IPS au même titre que la microalbuminurie doivent être reconnu et dépister pour une meilleure prévention.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 390 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.