Rickettsioses chez le diabétique - 11/10/14
Résumé |
Objectif |
Déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, paracliniques et évolutives des rickettsioses chez le diabétique.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective portant sur 6 cas de rickettsiose hospitalisés au service de médecine interne de l’hôpital Taher Sfar de Mahdia durant une période de 3ans (2011–2013)
Résultats |
Il s’agissait de 3 femmes et 3 hommes âgés en moyenne de 58ans. Tous étaient d’origine rurale et diabétiques de type 2. Le diabète était décompensé sous le mode cétosique et hyper glycémique dans deux et un cas respectivement. Le tableau clinique était dominé par une fièvre isolée ou associée à des signes respiratoires dans deux cas respectivement. Un rash maculopapuleux était présent dans 1 cas. Une patiente avait présenté une détresse respiratoire. La CRP était élevée dans tous les cas. Une thrombopénie et une cytolyse hépatique étaient notées dans 3 et 4 cas respectivement. Le diagnostic était retenu retrospectivement sur positivité de la sérologie des rickettsioses : R. typhi dans 4 cas, R. conorii dans deux cas. Le traitement consistait à l’instauration de la vibramycine ou d’une fluoroquinolone pendant 7 à 14jours avec bonne évolution dans tous les cas.
Discussion |
Chez le diabétique, le tableau clinique des rickettsioses est polymorphe associant un syndrome infectieux pouvant être sévère à une éruption cutanée ou une pneumopathie atypique. L’évolution est le plus souvent favorable en quelques jours. Une forme sévère, la fièvre boutonneuse méditerranéenne maligne, peut survenir dans 6 % des cas chez les sujets âgés et les diabétiques.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 392 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.