Diabète cortico-induit dans un service de médecine interne - 11/10/14
Résumé |
Introduction |
La prescription des glucocorticoïdes ; substance très hyperglycémiante est très large en médecine interne. La surveillance de leurs effets secondaires telle que la survenue d’un diabète cortico-induit est indispensable.
But de l’étude |
profil clinique du diabète cortico-induit dans le service de médecine interne sahloul.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective de patients atteints de maladies systémiques et auto-immunes hospitalisés du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2013, et chez qui un diabète a été diagnostiqué.
Résultats |
Onze cas de diabète cortico-induit ont été recensés (9 femmes/2 hommes) d’âge moyen égal à 48ans. La prescription de corticoïdes au long court était indiquée pour un lupus érythémateux systémique dans 5 cas, de maladie de Takayasu, de maladie de Behçet, de sarcoïdose, d’hépatite auto-immune, de maladie périodique et d’anémie hémolytique auto-immune dans un cas chacune. L’apparition du diabète est survenue en moyenne 6ans après le début de la corticothérapie.
Une éducation sur les règles hygiéno-diététiques et la prescription d’un traitement antidiabétique oral était prescrit chez tous les patients. La dose de corticoïde était abaissée chez 3 cas seulement.
Discussion |
Les glucocorticoïdes induisent une insulinorésistance. La majorité des études concluent à un équilibre glycémique et un ralentissement de la survenue des complications dégénératives du diabète chez les patients traités par corticoïdes quand l’hémoglobine glyquée ne dépasse pas 6,5 %.
Conclusion |
Le diabète cortico-induit est une complication de la corticothérapie qui doit être dépisté pour une meilleure prise en charge et à fin de pouvoir déterminer les facteurs de risques.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 399 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.