Prothèses unicompartimentaires du genou et obésité. Résulats d’une série de 215 PUC médiales avec un recul moyen de plus de 5,7 ans - 22/10/14
Résumé |
Introduction |
L’obésité reste encore une contre indication reconnue, absolue ou relative, à la mise en place d’une PUC mais le rôle du surpoids est encore débattu dans les causes d’échec des PUC.
Hypothèse |
L’obésité ne représente pas une contre-indication de PUC en termes de résultats cliniques et de survie des implants.
Matériel et méthode |
Il s’agit d’une étude rétrospective continue monocentrique de 215 PUC médiales (HLS TORNIER Full Polyéthylène) posées entre 1994 et 2008. Le groupe 1 comprenait 54 PUC à IMC supérieur ou égal à 30+le groupe 2 regroupait 161 PUC dont l’IMC était inférieur à 30. Les 2 groupes étaient comparables (âge, sexe, niveau d’activité, HKA préopératoire). Différents paramètres cliniques et radiographiques ont été étudiés – usure du PE, progression arthrosique, positionnement des implants, taux de complications, taux de satisfaction et de O genoux oubliés O, douleurs résiduelles, mobilités, score IKS et score de la Mayo Clinic, survie à 10ans.
Résultats |
Le recul moyen de la série est de 5,7ans, sans différence entre les 2 groupes.
Les score IKS et de la Mayo Clinic sont statistiquement meilleurs dans le groupe IMC<30 (p<0.005)+On observe plus de douleurs résiduelles dans le groupe à l’IMC>30+2,59 contre 1,54 (p=0,0033). La flexion moyenne est statistiquement meilleure dans le groupe à l’IMC<30+120,7° contre 115,2° (p=0,003), alors que l’extension est comparable. Les taux de satisfaction et de o genoux oubliés O sont identiques entre les 2 groupes. On ne note pas de différence significative entre les deux groupes concernant le taux de complications postopératoires (p=0.6), l’usure du PE (p=0,5), la progression arthrosique (p=0,6), le mauvais positionnement des implants (p=0,28). Les échecs dans la population à l’IMC>30 sont plus précoces et surviennent majoritairement dans les 2 premières années (66 %). La survie cumulée à 10ans est de 90 % dans les 2 groupes.
Discussion et conclusion |
La PUC dans un contexte d’obésité donne de moins bons résultats fonctionnels mais des résultats comparables en terme de satisfaction et de survie des implants. Compte tenu de la faible morbidité de cette intervention en comparaison avec les PTG et des résultats obtenus, l’obésité n’apparaît plus être une contre-indication absolue à la réalisation d’une PUC.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 100 - N° 7S
P. S214 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?