Résultats comparatifs de deux endoboutons dans le traitement de la disjonction acromio-claviculaire aiguë - 22/10/14
Résumé |
Introduction |
Le traitement chirurgical et notamment arthroscopique de la disjonction acromio-claviculaire pose encore de nombreuses questions. L’objectif de cette étude était de comparer les résultats cliniques et radiologiques de deux endoboutons utilisés dans le traitement arthroscopique de la disjonction acromio-claviculaire aigue.
Matériel et méthode |
Quarante patients opérés consécutivement par le même opérateur ont été inclus. Les critères d’inclusion étaient – une disjonction acromio-claviculaire stade 3 ou 4 (classification de Rockwood), de moins de 15jours, traitée uniquement sous arthroscopie avec un recul minimum de un an. Les 20 premiers patients (groupe TR) ont été traités par un double endobouton utilisant un faisceau de quatre fils et un système auto-bloquant réglant la tension nécessaire à la réduction. Les 20 patients suivants (groupe DB) ont été traités par la mise en place d’un double endobouton utilisant des bandelettes, supposées plus résistantes. Ce dernier système nécessitait une réduction manuelle préalable avant le serrage du nœud. La fonction était évaluée selon le score de Constant et la douleur selon l’échelle visuelle analogique (EVA), au dernier recul. Le retour aux activités professionnelles a été analysé. Concernant l’évaluation radiologique – le cintre acromio-claviculaire était mesuré en postopératoire immédiat ainsi qu’au dernier recul. Toutes les complications ont été rapportées incluant la récidive, les insuffisances de réduction, le sepsis ou les gênes sur matériel.
Résultats |
Les patients étaient âgés pour le groupe TR de 35,7ans en moyenne et de 35,9ans pour le groupe DB. La durée moyenne de suivi était de 20 mois (TR) pour 12 mois dans le groupe DB. Le score moyen de Constant était de 94,7 (TR) et de 95,2 (DB) (p>0,05). L’EVA moyenne était respectivement de 0,5 10 (TR) et de 1,2 10 (DB) (p>0,05). Dans les deux groupes 90 % des patients ont retrouvé leurs activités professionnelles, dont le port de charge lourde. Le déplacement initial était identique dans les deux groupes. En postopératoire immédiat, le cintre acromio-claviculaire était de 0,81 (TR) pour 1,98mm (DB), et au dernier recul de 3,4mm (TR) pour 5,3mm (DB). Au final trois patients présentaient une insuffisance de réduction ou récidive dans le groupe TR et 6 dans le groupe DB.
Conclusion |
Cette étude montre des résultats très satisfaisants concernant la fonction, le soulagement de la douleur et le retour au travail, dans l‘utilisation de ces deux implants. L’endobouton par bandelette a montré davantage de récidives ou d’insuffisance de réduction en raison d’une méthode de réduction et de fixation moins adaptée.
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Vol 100 - N° 7S
P. S249 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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