Traitement des ostéosarcomes du genou par résection–reconstruction par arthroplastie massive. À propos de 26 cas - 22/10/14
Résumé |
Introduction |
La résection–reconstruction par prothèse massive en association avec la chimiothérapie est considérée actuellement comme le traitement de choix des ostéosarcomes du genou. Elle permet la conservation de la mobilité articulaire, le respect de l’apparence et un ressenti mieux vécu par le patient. Cependant espérer une reconstruction durable dans le temps est probablement illusoire car elle est liée à la fréquence des complications essentiellement mécaniques ainsi qu’à la longévité des implants eux-mêmes. Le but de notre travail est d’évaluer les résultats ainsi que l’efficacité de notre prise en charge de cette pathologie.
Méthodes |
À partir d’une série rétrospective de 26 patients présentant un ostéosarcome péri articulaire du genou ayant eu une résection–reconstruction par prothèse massive, nous avons analysé les résultats oncologiques, les résultats anatomiques et la survie prothétique. Les résultats fonctionnels ont été évalués par le score d’Enneking. Nous avons évalué la prévalence des complications et leurs évolutions.
Résultats |
La tumeur était située au niveau du fémur distal dans 73 % des cas. La résection était intra-articulaire dans 73,1 % des cas. La reconstruction de l’appareil extenseur était nécessaire dans 3 cas. On a noté des complications postopératoires dans 27 % des cas. Le score fonctionnel d’Enneking global était excellent dans 69 % des cas et bon dans 15 % des cas. Une récidive locale a été notée dans 7,6 % des cas, des métastases dans 23 % des cas. La survie des prothèses à 1an était de 100 %, à 5ans de 85 % et à 10ans de 53,84 %. L’arthrodèse fémoro-tibiale a été indiquée dans 11,5 % des cas et l’amputation a été indiquée dans 15,4 % des cas. Nous avons noté 30 % de descellement mécanique et 15 % de descellement septique.
Conclusion |
La résection–reconstruction par prothèse massive a montré de bons résultats oncologiques et fonctionnels mais le taux important de reprises essentiellement pour échec mécanique nous incite à ne pas pousser l’indication de conservation du membre si celle-ci risque de compromettre l’efficacité de la résection carcinologique obligatoirement complète.
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Vol 100 - N° 7S
P. S253 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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