Prothèse totale de hanche à double mobilité chez des sujets de moins de 50 ans – survie à 20 ans de recul - 22/10/14
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Résumé |
Introduction |
La prothèse totale de hanche (PTH) du sujet jeune est de prévalence moins élevé que chez le sujet âgé mais présente des sollicitations plus importantes en termes d’amplitude et d’usure. L’utilisation de la double mobilité a démontré ses avantages indéniables vis-à-vis du risque de luxation et son utilisation est aujourd’hui reconnue en première intention comme en chirurgie de reprise chez le sujet de plus de 60ans. Le but de notre étude est l’analyse de la survie à 20ans de recul de 55 PTH chez des sujets âgés de moins de 50ans au moment de l’implantation.
Matériel et méthode |
Nous avons analysé de manière rétrospective une série monocentrique, homogène et continue de 55 PTH chez 48 patients d’âge moyen 40ans (23–50ans) opérés entre 1994 et 1996 au recul moyen de 19ans. La technique chirurgicale et les implants sont toujours les mêmes (cupule double mobilité NOVAEy (SERF) de première génération, une tête Cr–Co 22,2mm et des tiges vissés PROFILy). Un score PMA et Harris, ainsi qu’une radiographie de contrôle sont réalisés au dernier recul.
Résultat |
Sur une série initiale de 60 patients, on dénombre 1 décès et 11 perdus de vue. Au dernier recul, sur les 55 PTH exploitables, on retrouve 14 reprises pour descellement aseptique acétabulaire, 3 pour descellements fémoraux ou bipolaire, 9 luxations intra-prothétique et 1 sepsis. On ne retrouve aucune luxation de PTH précoce ou tardive. Les scores fonctionnels s’échelonnent de moyen à très bon chez les patients non repris.
En prenant pour définition de l’échec la reprise chirurgicale toutes causes confondues, la survie actuarielle est de 51 % à 20ans de recul pour les PTH à double mobilité de 1ère génération.
Discussion et conclusion |
Le taux de survie des PTH double mobilité chez les sujets de moins de 50ans avec un recul aussi important est grevé par un nombre important de luxation intra-prothétique et de descellement aseptique. Ces nombreux éléments péjoratifs s’expliquent par des défauts de conception de ces cupules double mobilité de première génération, aujourd’hui connu et amélioré - un revêtement de la cupule alumine monocouche non adapté, un polyéthylène de mauvaise qualité, une configuration défavorable du col, trop large avec une surface non poly-brillante. Cette série confirme l’excellente stabilité de la prothèse à double mobilité qui, associé à la correction des défauts de conception peut être intéressante chez une population de sujets jeunes, sportifs, ayant de fortes exigences en terme de mobilité.
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Vol 100 - N° 7S
P. S285-S286 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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