Réduction et fixation percutanée des fractures en U et H du sacrum. Série rétrospective de 10 patients au recul moyen de 17,4 mois - 22/10/14
Résumé |
Les fractures isolées du sacrum sont des fractures à haut risque neurologique, et sont responsables de modifications de l’équilibre sagittal (incidence pelvienne). Le traitement chirurgical à foyer ouvert est pourvoyeur de complications cutanées et infectieuses. Le but de notre étude était d’évaluer une méthode de réduction précoce (<24heures) à foyer fermé, suivie d’une fixation par vissage ilio-sacré percutané bilatéral sans laminectomie sacrée. Nous avons inclus les patients présentant une lésion du sacrum bilatéral avec séparation des pièces S1–S2 du reste de l’anneau pelvien. La période d’inclusion s’étendait d’octobre 2007 à octobre 2013. Les patients ont tous été pris en charge en urgence. Nous avons noté dans la phase pré- et postopératoire l’incidence pelvienne, l’obturation moyenne du canal sacré en S1 sur des coupes tomodensitométriques sagittales, le statut neurologique, le résultat fonctionnel (échelle subjective et score de Majeed) au plus grand recul. La consolidation était confirmée par l’absence de déplacement secondaire, et de douleur à la mise en charge. Notre série comprenait 5 femmes et 5 hommes, d’âge moyen 35,1ans (17–53). Le recul moyen était de 17,4 mois (3–79). L’incidence pelvienne passait de 64,7° en préop à 57,8° au dernier recul. L’obturation du canal passait de 64 % en préopératoire à 5,8 %. Le statut neurologique était amélioré chez 83 % des patients au dernier recul. Il n’a pas été noté de complications cutanées ou infectieuses. Les résultats subjectifs rapportaient 6 excellents et 4 très bons résultats Le score de Majeed moyen était de 91,9 % au plus grand recul.
Les résultats de cette étude préliminaire nous conduisent à réduire ces fractures dans les 24 premières heures et assurer la fixation par 2 vis ilio-sacrée bilatérales. Cette procédure strictement percutanée diminue la survenue de complications des voies d’abord. L’efficacité de cette technique nous a permis d’éviter le recours à une laminectomie sacrée.
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Vol 100 - N° 7S
P. S298 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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